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vendredi 23 septembre 2011

54 Retour sur le territoire et fin de l'aventure





ELLE A BEAUCOUP D'ALLURE

Lundi 18 Septembre 2011, nous attendions cette date et nous comptions les jours. Mais pourquoi donc ? Tout simplement le problème quand vous partez longtemps c'est que l'on ne sait plus trop bien quel jour on est, la date etc… Si vous avez un grand rendez vous, prendre un avion par exemple eh bien vous êtes plus attentionné. Nous avions aussi déchargé cette responsabilité sur notre logeur Memet. C'est lui qui nous conduira à l'aéroport d'Izmir donc pas de souci il nous fera penser au départ.

Prendre l'avion pour accélérer notre retour, c'était un choix que nous avions fait une dizaine de jours après notre arrivée en Turquie. Par contre c'est vrai que le retour en avion demande plus de logistique que le retour en vélo. Car un vélo c'est avant toute chose fait pour rouler. Pour prendre l'avion avec il faut faire des paquets. Nous avons soigneusement emballé nos vélos, démonté les roues, dégonflé les pneus, démonté les pédales, démonté le guidon papillon. Nous avions ramené d'Istanbul des cartons à vélos très pratiques, une très bonne protection. Nous avons renforcé les cartons avec un morceau de plastique. Nous en profitons pour glisser dans les cartons un maximum de nos affaires personnelles, bien emballées. Les cartons ont ensuite été scotchés de chez scotchés. Nous avions eu par le passé quelques ennuis avec l'expédition des vélos via l'avion. Cette fois nos vélos sont pratiquement neufs donc protection maximum.

Alors nous voilà à l'aéroport d'Izmir près à embarquer pour Marseille via Istanbul. Pour le moment tout s'est bien passé. Les vélos sont enregistrés. Nous espérons qu'ils le soient correctement ... que le transit à Istanbul se fasse correctement.... enfin la suite dans la nuit à l'arrivée à Marignane. Résultat dans quelques heures à voir si nos cartons ont résisté !

Marignane MP2 deux heures du matin : le voyage s'est effectué sans problème. Maintenant un peu d'attente pour retrouver nos paquets… Nous avions bien fait les choses… Les cartons sont intacts. Bien sûr à l'intérieur nos affaires ont été un peu bousculées. Nous entreprenons le remontage de nos montures. Nous avons le temps et même beaucoup de temps. Nous ne sommes pas vraiment pressés de sortir de l'aérogare. En premier lieu car il est deux heures du matin nuit noire. Deuxièmement dehors c'est la tempête et il fait froid. Nous aurons confirmation quelques heures plus tard à l'arrivée des premiers passagers vers 5 heures du matin. Ils sont frigorifiés ! Nous voilà une nouvelle fois en petite difficulté. Prendre la route sans avoir dormi, le vent de face… cela ne durera pas longtemps. Nous décidons de rejoindre Montpellier, notre famille, en train TER. Nous arriverons à Montpellier vers midi passerons la nuit en famille et reprendrons la route le lendemain matin. Par contre sans avoir dormis avec un vent du Nord très fort et très froid, une route à grande circulation, nous avons eu beaucoup de mal à faire les quelques kilomètres Montpellier Les Matelles seulement 15 kilomètres !

Les Matelles 10 heures du matin 20 septembre nous prenons la route direction Perpignan. Nous ne cachons pas notre plaisir. En premier lieu nous avons retrouvé la forme après notre bonne nuit et la galère d'hier est vite oubliée. Ensuite quel bonheur de retrouver nos montures certes chargées mais bon la route est tellement sympathique et cette fois nous sommes à peu près dans le bon sens du vent et vous savez cela aide beaucoup. Tranquillement, paisiblement nous reprenons contact avec nos racines. Catherine ne cache pas son plaisir de comprendre à nouveau toutes les paroles. Pour moi plus d'effort à faire pour traduire la langue anglaise que je ne maîtrise pas vraiment.

Première étape Cap d'Agde nous dormirons dans un gîte d'entreprise Catherine retrouvera ses anciens collègues. Nous n'avons pas pris cette habitude mais alors nous ne félicitons pas les communes d'Agde et du Cap d'Agde. Mais pourquoi donc ? Tout simplement pour les accès à leur commune. Accéder au Cap d'Agde à vélo il faut vraiment avoir la foi. Nous avons roulé sur une route à grande circulation, interdite aux vélos. Nous ne sommes pas restés très longtemps eu égard au danger mais aussi grâce à l'intervention d'un cycliste, probablement gendarme en repos qui nous a vite conseillé de sortir de cette voie et d'empreinter faute de mieux pour le moment un chemin de pierres menant au Cap d'Agde. Comme pour arriver eh bien la sortie et la route vers Agde fût à peu près du même genre. Là pas de pistes mais pas d'indication, des détours inutiles par le Grau d'Agde. En fait des villes faîtes pour la bagnole malgré des pistes cyclables intérieures. Une remarque sur les réseaux cyclables : c'est cela les villes sont bien équipées mais la continuité n'est pas réalisée. Probablement des histoires de budgets, programmes distincts etc….

21septembre :Une bonne nuit plus tard après un petit déjeuner copieux nous serons de nouveau en route vers Narbonne Plage. Une fois parvenus à la sortie d'Agde que nous avons retrouvée avec difficultés, nous prenons le canal du midi. Là c'est l'horreur. Ce mythique canal dont tout le monde parle et quelques fois rêve de faire à vélos eh bien n'est pas indiqué et surtout n'est pas vraiment praticable pour les cyclos voyageurs. Pour les VTT c'est effectivement l'idéal. Nous atterrirons finalement à Narbonne plage. Après quelques hésitations nous ferons le choix du camping municipal, établissement de choix, bien situé centre ville à proximité de petits restaurants bord de plage, de boulangeries pour le petit matin. La nuit fût tout de même un peu perturbée par un motard testant sa moto au point mort et tout cela à quelques mètres seulement de l'entrée du camping. Bon deux tests dans la nuit le dernier à deux heures du matin. Au passage nous avons rencontré trois suisses en cyclos. Des équipements parfaits flambant neufs, petites remorques, fauteuils confortables la totale.. Ils vont à Gibraltar, durée du voyage environ 5 semaines. Je me surprends à un moment de penser à partir avec eux. Le blues de la fin du voyage qui commence peut être… va savoir !

22 septembre dernière étape probablement. Nous indiquons la route à nos amis suisses. Nous roulerons un moment ensemble sur les bords du canal de la Robine. Nous nous perdrons ensuite à l'arrivée à Port la Nouvelle lors de notre pause déjeuner… bon voyage les amis bon route et bon vent. En parlant du vent nous l'avions au départ pleine face et à l'entrée du canal vent dans le dos… et cela jusqu'à destination super cela nous permettra d'avaler les 90 kilomètres sans problème. A l'aller nous avions fait des détours de 10 kilomètres de plus. Probablement notre passage cette fois par la plage sauvage à Port la Nouvelle. Une langue de terre de quelques kilomètres pratiquement déserte animée par endroit par quelques plagistes sans maillot. Notre chemin ensuite nous verra arriver à Leucate toujours le vent dans le dos. Là nous rencontrerons au centre du village une cyclotouriste allemande. Une jeune fille, très jolie d'ailleurs, seule sur son vélo et qui rentre en Allemagne … Nous échangerons quelques mots.. encore en anglais. La pauvre a le vent pleine face… « very hard and very windy » dit elle ! Eh oui enfin pour nous c'est évidemment le contraire et nous sommes un peu gênés. Par contre afin de lui faciliter le parcours nous lui indiquons le chemin que nous avons pris aujourd'hui. La petite route pour arriver à Leucate, la grande plage, le canal de la Robine et le camping municipal de Narbonne Plage. La suite et la fin direction Elne. Nous connaissons bien cette route, le vent dans le bon sens cela devrait être un régal. Eh bien sans problème. Nous remarquerons au passage les travaux effectués durant l'été en ce qui concerne les pistes cyclables. Un gros effort cette fois la piste suit la route en bord de mer. Bon le passage des quelques embouchures de rivière est délicat avec nos vélos pied à terre conseillé mais bon avant il n'y avait rien !

Dernière ligne droite entre Alenya et Elne trois kilomètres d'une route en pas très bon état et alors paradoxe après tant de kilomètres parcourus nous faisons des embouteillages. En effet la route n'est pas large, en mauvais état et beaucoup de voitures dans les deux sens.

Arrivée à Elne chez notre amie une grande joie de la revoir.

Voilà la première de nos aventures est terminée. 99 jours de voyage, nous en avions prévu une centaine. Nous n'avons pas loin de là roulé tous les jours. 3500 kilomètres roulés. Une fabuleuse expérience que nous vous conseillons.

vendredi 16 septembre 2011

53 Retour en bord de mer Kuçadasi



Cà sent le départ les cartons sont prêts mais avant la suite de notre séjour à Istanbul a été un peu épuisante avec de longues marches dans cette ville grouillante. Nous pouvons dire que nous l’avons arpentée cette cité. Mais malgré notre bonne volonté nous n’en avons vu qu’une infime partie. Cela restera tout de même un grand moment de notre voyage même si au bout du compte cette ville nous a un peu étouffée parfois.
Nous devons maintenant regagner Kuçadasi après une bonne douzaine de jours passés à travers la Turquie, rapide c’est vrai mais que de bons souvenirs, de beaux paysages dans nos têtes. Nous devrons passer quatre nuits au bord de mer, certes il y a pire mais avec cette habitude de bouger tout le temps nous allons peut être trouver le temps long… à savoir. Nous rejoindrons le bord de mer en bus, une nouvelle nuit dans ce que l’on appelle ici un pullman. Inutile de décrire à nouveau les conditions du voyage elles ne changent guère suivant les compagnies.
Nous voilà à 21heures sur le quai de l’otogar au rendez vous fixé lors de l’achat de notre billet. « Rendez vous à l’otogar à 21H je serais là pour vous accueillir et vous faire transférer à l’agence « Métro » pour un départ à 22H30 » alors çà c’est ce que nous avait dit le guichetier lors de l’achat de notre billet. Nous étions au rendez vous mais pas lui. Pas de panique il n’est pas tard et nous aurons bien le temps de réagir. Nous n’aurons pas à le faire car tout se passera super bien. Bon pas vraiment dans les temps mais tout se passera comme nous l’avait annoncé le guichetier. Nous sommes acheminés par une navette avec plusieurs personnes vers l’agence Metro. Je ne sais pas si nous sommes toujours à Istanbul. C’est la nuit et nous parcourons beaucoup de kilomètres. Nous avons pris la route de l’aéroport ! Un doute en craignant une mauvaise interprétation de mon anglais. Nous n’osons pas pourtant poser la question « Nous allons bien à l’agence Metro bus et pas à l’aéroport » Finalement non et nous arrivons après plusieurs arrêts, descentes et montées de personnes, au centre de départ des bus de la compagnie Metro à … Istanbul …peut être. Alors là renseignements pris c’est assez simple notre bus c’est le 0464 alors dès que vous voyez son numéro vous pouvez monter ! Simple comme indication, évidente et à priori pas de difficulté à dire comme cela. Un problème tout de même le quai est bondé de personnes souvent chargées, de vendeurs de toutes sortes de babioles, la circulation est difficile. Le quai fait environ une centaine de mètres et les bus se succèdent à un rythme assez rapide. Le risque c’est de ne pas voir notre numéro ou de la voir trop tard ! Il n’y a pas d’annonce des arrivées et des départs même pas en turc. En fait pour nous c’est mieux nous avons en moins l’angoisse de ne pas avoir entendu l’appel de notre destination. Nous sommes tout près des 22H30 et toujours pas de 0464 ! La situation n’est pas critique mais bon. En fait tant qu’il y a encore de l’activité il y a de l’espoir ! Un petit quart d’heure plus tard quelques doutes mais je suis rassuré par l’homme de quai. Bon à moitié seulement car je ne sais pas comment il fait pour suivre l’affaire. Pas de note, pas d’appel, pas de montre mais bon faisons lui confiance. Et comme d’habitude ici en Turquie tout se passe comme annoncé mais avec un peu de retard. Cette fois ce sera une bonne demie heure. Le bus est à quai. Nous nous présentons. Le garçon de service du bus s’occupe du chargement de nos cartons dans les coffres déjà bien remplis du bus. Le garçon de service c’est un peu l’homme à tout faire dans le bus. Service aux passagers, nettoyage du bus etc…Voilà nous sommes installés pour la nuit… confortablement. Après une heure ou deux de route nous nous arrêtons… un embouteillage gigantesque vue de notre place. Notre bus se trouve au milieu de dizaines de voitures, camions et autres véhicules. Les gens discutent descendus de leur véhicule. Nous pensons que nous en aurons pour un moment. Peu à peu la file se débloque et nous apercevons la suite de notre route c’est un quai… de ferry. Nous n’avions pas regardé ni pris de renseignements sur le parcours mais en fait la ligne de bus empreinte un passage en ferry. Renseignements pris le passage dure environ une demie heure entre deux points dont je ne me souviens pas le nom. Durant ce passage nous descendons du bus histoire de prendre l’air. La route fut ensuite très calme. Nous avons fait deux arrêts dans les traditionnelles stations routières où l’on mange etc… Nettoyage aussi u bus pause chauffeur etc…Nous sommes arrivés assez rapidement à Izmir escale obligatoire avant notre destination finale. Nous remarquerons le changement de chauffeur mais le garçon de service lui poursuivra son service même après notre descente. Un peu plus tard nous reprenons la route direction Selcuk arrêt à l’otogar. Cette route nous la connaissons bien pour l’avoir faite à vélo lors de notre dernier séjour. Nous passons une nouvelle fois devant la cité d’Ephèse. Finalement 8h du matin nous voilà arrivés à destination. Après un petit déjeuner à l’otogar bien mérité, nous regagnons sans mal notre appartement en bord de mer. La pension de la famille Memet n’est pas très éloignée de l’otogar. La famille de Memet est là toujours prête à rendre service, des gens commerçants mais charmants. Notre chambre sera prête dans un petit quart d’heure. En effet nous regagnons une autre chambre assez rapidement. Nos vélos sont là bien rangés ainsi que nos sacoches… heureux de vous revoir chères montures. En fait nous ne sommes pas vraiment fatigués mais au bout d’un moment le sommeil nous gagne…
Alors quand on a eu la bougeotte pendant trois mois, que l’on est pas vraiment des fans de la bronzette eh bien trois jours de plage cela peut sembler long. Nous explorerons tout de même un peu la côte. Nous nous sommes rendus au Milly Park une sorte de réserve naturelle mais bon de montagne nous sommes restés très sagement sur la côte.
Nous devons préparer maintenant nos vélos pour prendre l’avion. Cela demande un peu d’organisation tout de même. Nous avions ramené d’Istanbul deux cartons à vélo achetés chez un marchand eh oui achetés pas très cher mais bon ici nous sommes considérés comme ayant de l’argent résultat … on nous vend tout ou presque et en plus bon prix… pour le vendeur.

Voilà donc nos derniers jours en Turquie demain rendez vous à l’aéroport. Tout cela a un petit goût de fin d’aventure. Nous sommes contents de repartir vers d’autres aventures et de reprendre la route. Dernière ligne droite de Marignane à Perpignan un peu moins de 400 km mais çà ce sera pour plus tard…. A bientôt

jeudi 8 septembre 2011

52 Istanbul

Notre amiB. nous avait tout organisé. Il avait même pris nos billets de bus pour Istanbul la veille de notre départ. Nous n’avions même pas à nous rendre à l’otogar d’Urgup pour prendre le bus. Un arrêt était organisé pour nous tout près du domicile de B. Un peu inquiétant tout de même nous ne sommes pas habitués à ces situations mais tout fût parfait. Parfait et même plus que parfait car dans l’immeuble face à notre point de rendez vous il y avait une fête. Fête en Turquie pour vous dire c’est tout le bâtiment, les amis , les proches voire les gens de passage dans la rue, les hommes d’un côté les femmes de l’autre, la musique turque à fond et tout le monde danse. Nous avons même fait quelques mouvements nous même dans la rue. Bon moi j’ai pourtant les ingrédients avec mon petit ventre mais j’ai pas la technique. La musique est très rythmée et cela semble pourtant facile. Le bus nous pris à l’heure indiquée par B. 20H10 au feu rouge. Avant de prendre la direction d’Istanbul le bus a ramassé quelques personnes dans les villages des environs. A chaque arrêt nous avons pu constater les liens forts des turcs pour les amis et la famille. Pour un passager il y avait en général une dizaine de personnes sur le trottoir. Tout le monde s’embrasse, se serre dans les bras se baise les mains le front en signe d’adieu. B. nous avait expliqué que nous étions, en plus des vacances suite au ramadan, en période d’incorporation des militaires. Effectivement outre des familles nous avons vu les amis des incorporés fêter le départ du proche. Outre les embrassades il y a bien sûr la musique et les danses dans la rue comme lors de notre attente du bus. Arrivés à Nevsehir la grosse ville du coin point de rassemblement pour tous les départs nous serons surpris de la foule. Alors c’était comme dans chaque arrêt mais en plus grand mélange des musiques des champs des danses des centaines de personnes pour au final quelques bus. Inutile de préciser que dans ces cas là il n’y a plus d‘horaires de bus et en plus personne ne semble s’occuper de ce détail. Cependant le bus part toujours et nous avons pris la route direction Ankara puis Istanbul. De la route de nuit et après nos randonnées en Cappadoce nous n’avons pas vu grand-chose, c’est un peu le problème avec le voyage en bus et que de changement avec notre partie cycliste. Au petit matin tout de même nous avons pu apprécier le paysage quand nous avons longé la Mer de Marmara. Par contre fini les beaux paysages aux abords d’Istanbul une métropole de plus de 15 millions d’habitants alors là nous traversons les zones d’activités, les dépôts de carburants etc.. etc… rien de bien joli tout de même. Comme notre guide B.nous l’avait indiqué nous sommes descendus à la station Harem en face de la fameuse corne d’or d’Istanbul. Raison assez simple nous avait dit B. Vous descendez à Harem vous prenez le ferry pour la côte européenne et vous êtes directement près de la Sainte Sophie au cœur des quartiers à voir. Parfait à 9h du matin nous étions au pied de Sainte Sophie assez magique tout de même sous le soleil et en toile de fond la Mosquée Bleue un autre monument, emblème de cette ville d’Istanbul.
Nous voilà partis à la recherche d’un hôtel, d’une pension enfin un lieu pour passer notre séjour à Istanbul. B. malgré ses connaissances n’avait pu nous trouver quelques choses à distance bon pas de panique nous sommes dans le quartier des hôtels etc… et il y en a pour tous les goûts à tous les prix et dans tous les états. Nous pourrons vite le constater après avoir visité une bonne dizaine d’endroits. Alors je ne sais pas mais nous avons eu peut être un peu de chance et je pense que parfois il faut un peu oser.. En faisant cours nous avons trouvé à 200 de la Mosquée Bleue une chambre très confortable très propre climatisée avec petit déjeuner très copieux que nous découvrirons gratuitement dès le matin sur terrasse ensoleillée pour 50 euros… après négociation d’un petit quart d’heure. Il faut voir que nous sommes au centre d‘Istanbul. Nous avions eu des prix bien plus élevés dans des hôtels pourris à deux pas du nôtre. Curieux de ce prix nous avons regardé le prix proposé pour cet hôtel sur internet et là surprise chambre à partir de 119 euros et en testant une réservation pour le même soir que nous j’avais un tarif à 139 euros ! Moralité on ne fait pas toujours de bonnes affaires sur internet. Nous voilà donc bien installés à Istanbul pour une durée que nous ne connaissons pas pour le moment.
Nous avons bien traîné dans les rues d’Istanbul et pour cause nous sommes au cœur de l’Istanbul Europe avec les monuments Mosquée St Sophie, Mosquée bleue, les bazars et là il y a de quoi faire. Dans les bazars impossible de suivre un chemin précis, nous avons suivi les conseils et nous nous sommes laissés aller. Et comme prévu nous avons beaucoup marché, vu beaucoup de choses. Bon il faut aimer la foule car il y a beaucoup de monde mais finalement le typique l’emporte et cela passe très bien. En dehors des bazars les plus connus, le Grand et le marché Egyptien nous avons erré ans plusieurs quartiers bazar de toutes sortes. Au passage nous avons trouvé des cartons à vélos pour notre voyage retour. Notre deuxième jour nous avons visité les quartiers d’Asie mélange de moderne et d’ancien. Nous avons fait de nouveau l’incontournable promenade en bateau sur le Bosphore. Notre dernière journée sera consacrée au musée de Topkapi, des remparts et en vue une ou deux mosquées.
Nous vous livrons les photos en brut !

mardi 6 septembre 2011

51 La Cappadoce

 Nous avons passé trois nuits en Cappadoce, fantastique région que nous n'avons pas explorée dans tous ses recoins et pour cause !

Nous sommes arrivés au petit matin à Gorémé en provenance directe de Pamukkale ! Une nuit dans le bus ! Pour nous une première expérience dont nous n'avions aucune idée. Les trois heures de jour passées entre Kusadasi et Denizli ne nous avaient pas semblées éprouvantes. Eh bien le bus c'est comme tout au début c'est assez drôle et au bout d'un moment….Bon le confort est correct mais cela ne reste tout de même qu'un fauteuil.

Durant cette nuit nous avons eu beaucoup de ralentissements dus soit à des travaux soit à une route qui n'en avait que le nom et que nous appelons piste. Le jour se levant tôt en Turquie nous avons pu apprécier les grandes plaines après la ville de Konya. Pour revenir sur Konya c'est à ce que l'on dit la ville de Turquie la plus intégriste.  Pour la petite histoire, la plupart des touristes que nous avons rencontrés pensent que Konya est un petit village très typique .. pas du tout c'est une énorme ville.

L'arrivée sur Gorémé fût fabuleuse et déjà nous en avions plein les yeux… et cela allait durer les quatre jours de notre visite en Cappadoce.

Le premier jour de notre arrivée nous avons pris une pension au centre de Gorémé. Très tôt nous nous sommes présentés à la réception, la chambre fut disponible dès 10 heures une aubaine après notre nuit de bus. La pension Dora nous a attiré car dès le matin nous avions vu sur la terrasse perchée, les clients prendre le petit déjeuner les yeux rivés sur les montagnes, les cheminées de fée et l'envol des mongolfières….au soleil levant …et tout cela pour 20 euros !

Nous passerons nos deux autres nuits chez notre ami couchsurfeur B. à Urgup. Urgup est un gros bourg situé à quelques kilomètres de Gorémé. L'accueil de B. a été super. Juste un petit mot de B. B. c'est vraiment le gars que tout voyageur rêve de rencontrer. Il connaît parfaitement non seulement la Cappadoce mais aussi la Turquie. B. Nous a organisé nos randonnées, nos visites, notre hébergement.  Il se chargera même de nous prendre notre billet de bus pour Istanbul notre prochaine étape. Pour tout dire B. est un ancien accompagnateur de Nouvelles Frontières. Nous avons bien échangé avec B. sur les Turcs, le pays. Il y passe environ trois bons mois par an.

Revenons sur nos randonnées. Durant ces quelques jours nous avons fait pas mal de marche dans ces superbes paysages. Nous avons au départ de Gorémé exploré la vallée des Pigeons, la Rose, la Zemi Vallée et la Love. Perdus car il n'y a pas ou peu de balisage, beaucoup de petits chemins escarpés qui ne mènent nulle part... Dans toutes ces vallées nous nous sommes perdus et en particulier dans la vallée de l'amour.  Le paysage était tellement joli que cela avait peu d'importance. Un petit mot sur Gorémé. Gorémé c'est beaucoup de pensions, d'hôtels, de marchands, de petits restaurants très « touristique » tout cela me direz vous mais un charme tout de même car vous êtes à plus de 1000 m d'altitude dans un décors magnifique et on se croirait dans le Katmandou des années 60 avec des jeunes colorés dans les rues, sacs au dos en savates. Une curiosité très photographiée, un combi WW rehaussé d'un toit de coccinelle est garé bien en évidence dans la rue principale. Nous avons visité l'incontournable musée en plein air, les églises creusées dans les cheminées vraiment particulier. Le matin à Gorémé à la suite de notre première nuit nous avons eu le plaisir des yeux d'assister à l'envol des mongolfières, spécialité de la région. Catherine n'a pas tenté l'expérience. Par contre nous avons bien profité des vues superbes sur les vallées encaissées, en espérant que les photos  nous restituent les mêmes sensations. Bon en photo un petit clin d'œil sur les toilettes typiques !

Alors les photos eh bien c'est l'article précédent

51 Capadocce

Les photos d'abord après viendra le petit texte plus tard !


vendredi 2 septembre 2011

50 Pamukale, Hiérapolis les alentours et les eaux de Karahayit

Nous avons passé deux jours à Pamukkale. Outre la visite du site des traversins nous avons visité Hiérapolis, la cité antique. Notre deuxième jour a été consacré à une petite randonnée à pied jusqu'à Karahayit à une petite dizaine de kilomètres de Pamukkale. Des montagnes superbes nous ont accompagnées durant notre petite marche... et aussi la chaleur toujours vers les 35°C. Nous vous laissons découvrir les photos prises à cette occasion. Sorti de Pamukkale c'est bien la campagne et nous retrouvons la vie paysanne. En chemin nous avons rencontré une famille faisant une pause déjeuner. Nous avons été invité à partager le repas mais nous n'avons accepté que le raisin.
Nous sommes actuellement dans le bus qui nous mène à Goreme en Capaocce. La route est assez longue environ 10 heures de bus de nuit. Par contre le bus est très confortable. Télévision personnelle ... mais en turc ! Au bout de deux heures de route nous avons fait un arrêt. Lavage des vitres, pause chauffeur, toilettes, cigarettes, plein de gasoil etc..; et repas dans une sorte de cafétéria avec vente de tout.
Le bus possède une connexion WIFI ce qui fait que nous pouvons mettre en ligne nos photos et vous faire un petit coucou!

Alors à plus !