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mercredi 2 novembre 2011
UN PETIT PROBLEME SIGNALE POUR LES CARTES
Sur ce blog les cartes ont disparu de par ma faute. Désolé mais les textes sont toujours là. Je m'occupe de refaire les cartes.
A plus
vendredi 23 septembre 2011
54 Retour sur le territoire et fin de l'aventure
ELLE A BEAUCOUP D'ALLURE
Lundi 18 Septembre 2011, nous attendions cette date et nous comptions les jours. Mais pourquoi donc ? Tout simplement le problème quand vous partez longtemps c'est que l'on ne sait plus trop bien quel jour on est, la date etc… Si vous avez un grand rendez vous, prendre un avion par exemple eh bien vous êtes plus attentionné. Nous avions aussi déchargé cette responsabilité sur notre logeur Memet. C'est lui qui nous conduira à l'aéroport d'Izmir donc pas de souci il nous fera penser au départ.
Prendre l'avion pour accélérer notre retour, c'était un choix que nous avions fait une dizaine de jours après notre arrivée en Turquie. Par contre c'est vrai que le retour en avion demande plus de logistique que le retour en vélo. Car un vélo c'est avant toute chose fait pour rouler. Pour prendre l'avion avec il faut faire des paquets. Nous avons soigneusement emballé nos vélos, démonté les roues, dégonflé les pneus, démonté les pédales, démonté le guidon papillon. Nous avions ramené d'Istanbul des cartons à vélos très pratiques, une très bonne protection. Nous avons renforcé les cartons avec un morceau de plastique. Nous en profitons pour glisser dans les cartons un maximum de nos affaires personnelles, bien emballées. Les cartons ont ensuite été scotchés de chez scotchés. Nous avions eu par le passé quelques ennuis avec l'expédition des vélos via l'avion. Cette fois nos vélos sont pratiquement neufs donc protection maximum.
Alors nous voilà à l'aéroport d'Izmir près à embarquer pour Marseille via Istanbul. Pour le moment tout s'est bien passé. Les vélos sont enregistrés. Nous espérons qu'ils le soient correctement ... que le transit à Istanbul se fasse correctement.... enfin la suite dans la nuit à l'arrivée à Marignane. Résultat dans quelques heures à voir si nos cartons ont résisté !
Marignane MP2 deux heures du matin : le voyage s'est effectué sans problème. Maintenant un peu d'attente pour retrouver nos paquets… Nous avions bien fait les choses… Les cartons sont intacts. Bien sûr à l'intérieur nos affaires ont été un peu bousculées. Nous entreprenons le remontage de nos montures. Nous avons le temps et même beaucoup de temps. Nous ne sommes pas vraiment pressés de sortir de l'aérogare. En premier lieu car il est deux heures du matin nuit noire. Deuxièmement dehors c'est la tempête et il fait froid. Nous aurons confirmation quelques heures plus tard à l'arrivée des premiers passagers vers 5 heures du matin. Ils sont frigorifiés ! Nous voilà une nouvelle fois en petite difficulté. Prendre la route sans avoir dormi, le vent de face… cela ne durera pas longtemps. Nous décidons de rejoindre Montpellier, notre famille, en train TER. Nous arriverons à Montpellier vers midi passerons la nuit en famille et reprendrons la route le lendemain matin. Par contre sans avoir dormis avec un vent du Nord très fort et très froid, une route à grande circulation, nous avons eu beaucoup de mal à faire les quelques kilomètres Montpellier Les Matelles seulement 15 kilomètres !
Les Matelles 10 heures du matin 20 septembre nous prenons la route direction Perpignan. Nous ne cachons pas notre plaisir. En premier lieu nous avons retrouvé la forme après notre bonne nuit et la galère d'hier est vite oubliée. Ensuite quel bonheur de retrouver nos montures certes chargées mais bon la route est tellement sympathique et cette fois nous sommes à peu près dans le bon sens du vent et vous savez cela aide beaucoup. Tranquillement, paisiblement nous reprenons contact avec nos racines. Catherine ne cache pas son plaisir de comprendre à nouveau toutes les paroles. Pour moi plus d'effort à faire pour traduire la langue anglaise que je ne maîtrise pas vraiment.
Première étape Cap d'Agde nous dormirons dans un gîte d'entreprise Catherine retrouvera ses anciens collègues. Nous n'avons pas pris cette habitude mais alors nous ne félicitons pas les communes d'Agde et du Cap d'Agde. Mais pourquoi donc ? Tout simplement pour les accès à leur commune. Accéder au Cap d'Agde à vélo il faut vraiment avoir la foi. Nous avons roulé sur une route à grande circulation, interdite aux vélos. Nous ne sommes pas restés très longtemps eu égard au danger mais aussi grâce à l'intervention d'un cycliste, probablement gendarme en repos qui nous a vite conseillé de sortir de cette voie et d'empreinter faute de mieux pour le moment un chemin de pierres menant au Cap d'Agde. Comme pour arriver eh bien la sortie et la route vers Agde fût à peu près du même genre. Là pas de pistes mais pas d'indication, des détours inutiles par le Grau d'Agde. En fait des villes faîtes pour la bagnole malgré des pistes cyclables intérieures. Une remarque sur les réseaux cyclables : c'est cela les villes sont bien équipées mais la continuité n'est pas réalisée. Probablement des histoires de budgets, programmes distincts etc….
21septembre :Une bonne nuit plus tard après un petit déjeuner copieux nous serons de nouveau en route vers Narbonne Plage. Une fois parvenus à la sortie d'Agde que nous avons retrouvée avec difficultés, nous prenons le canal du midi. Là c'est l'horreur. Ce mythique canal dont tout le monde parle et quelques fois rêve de faire à vélos eh bien n'est pas indiqué et surtout n'est pas vraiment praticable pour les cyclos voyageurs. Pour les VTT c'est effectivement l'idéal. Nous atterrirons finalement à Narbonne plage. Après quelques hésitations nous ferons le choix du camping municipal, établissement de choix, bien situé centre ville à proximité de petits restaurants bord de plage, de boulangeries pour le petit matin. La nuit fût tout de même un peu perturbée par un motard testant sa moto au point mort et tout cela à quelques mètres seulement de l'entrée du camping. Bon deux tests dans la nuit le dernier à deux heures du matin. Au passage nous avons rencontré trois suisses en cyclos. Des équipements parfaits flambant neufs, petites remorques, fauteuils confortables la totale.. Ils vont à Gibraltar, durée du voyage environ 5 semaines. Je me surprends à un moment de penser à partir avec eux. Le blues de la fin du voyage qui commence peut être… va savoir !
22 septembre dernière étape probablement. Nous indiquons la route à nos amis suisses. Nous roulerons un moment ensemble sur les bords du canal de la Robine. Nous nous perdrons ensuite à l'arrivée à Port la Nouvelle lors de notre pause déjeuner… bon voyage les amis bon route et bon vent. En parlant du vent nous l'avions au départ pleine face et à l'entrée du canal vent dans le dos… et cela jusqu'à destination super cela nous permettra d'avaler les 90 kilomètres sans problème. A l'aller nous avions fait des détours de 10 kilomètres de plus. Probablement notre passage cette fois par la plage sauvage à Port la Nouvelle. Une langue de terre de quelques kilomètres pratiquement déserte animée par endroit par quelques plagistes sans maillot. Notre chemin ensuite nous verra arriver à Leucate toujours le vent dans le dos. Là nous rencontrerons au centre du village une cyclotouriste allemande. Une jeune fille, très jolie d'ailleurs, seule sur son vélo et qui rentre en Allemagne … Nous échangerons quelques mots.. encore en anglais. La pauvre a le vent pleine face… « very hard and very windy » dit elle ! Eh oui enfin pour nous c'est évidemment le contraire et nous sommes un peu gênés. Par contre afin de lui faciliter le parcours nous lui indiquons le chemin que nous avons pris aujourd'hui. La petite route pour arriver à Leucate, la grande plage, le canal de la Robine et le camping municipal de Narbonne Plage. La suite et la fin direction Elne. Nous connaissons bien cette route, le vent dans le bon sens cela devrait être un régal. Eh bien sans problème. Nous remarquerons au passage les travaux effectués durant l'été en ce qui concerne les pistes cyclables. Un gros effort cette fois la piste suit la route en bord de mer. Bon le passage des quelques embouchures de rivière est délicat avec nos vélos pied à terre conseillé mais bon avant il n'y avait rien !
Dernière ligne droite entre Alenya et Elne trois kilomètres d'une route en pas très bon état et alors paradoxe après tant de kilomètres parcourus nous faisons des embouteillages. En effet la route n'est pas large, en mauvais état et beaucoup de voitures dans les deux sens.
Arrivée à Elne chez notre amie une grande joie de la revoir.
Voilà la première de nos aventures est terminée. 99 jours de voyage, nous en avions prévu une centaine. Nous n'avons pas loin de là roulé tous les jours. 3500 kilomètres roulés. Une fabuleuse expérience que nous vous conseillons.
vendredi 16 septembre 2011
53 Retour en bord de mer Kuçadasi
Cà sent le départ les cartons sont prêts mais avant la suite de notre séjour à Istanbul a été un peu épuisante avec de longues marches dans cette ville grouillante. Nous pouvons dire que nous l’avons arpentée cette cité. Mais malgré notre bonne volonté nous n’en avons vu qu’une infime partie. Cela restera tout de même un grand moment de notre voyage même si au bout du compte cette ville nous a un peu étouffée parfois.
Nous devons maintenant regagner Kuçadasi après une bonne douzaine de jours passés à travers la Turquie, rapide c’est vrai mais que de bons souvenirs, de beaux paysages dans nos têtes. Nous devrons passer quatre nuits au bord de mer, certes il y a pire mais avec cette habitude de bouger tout le temps nous allons peut être trouver le temps long… à savoir. Nous rejoindrons le bord de mer en bus, une nouvelle nuit dans ce que l’on appelle ici un pullman. Inutile de décrire à nouveau les conditions du voyage elles ne changent guère suivant les compagnies.
Nous voilà à 21heures sur le quai de l’otogar au rendez vous fixé lors de l’achat de notre billet. « Rendez vous à l’otogar à 21H je serais là pour vous accueillir et vous faire transférer à l’agence « Métro » pour un départ à 22H30 » alors çà c’est ce que nous avait dit le guichetier lors de l’achat de notre billet. Nous étions au rendez vous mais pas lui. Pas de panique il n’est pas tard et nous aurons bien le temps de réagir. Nous n’aurons pas à le faire car tout se passera super bien. Bon pas vraiment dans les temps mais tout se passera comme nous l’avait annoncé le guichetier. Nous sommes acheminés par une navette avec plusieurs personnes vers l’agence Metro. Je ne sais pas si nous sommes toujours à Istanbul. C’est la nuit et nous parcourons beaucoup de kilomètres. Nous avons pris la route de l’aéroport ! Un doute en craignant une mauvaise interprétation de mon anglais. Nous n’osons pas pourtant poser la question « Nous allons bien à l’agence Metro bus et pas à l’aéroport » Finalement non et nous arrivons après plusieurs arrêts, descentes et montées de personnes, au centre de départ des bus de la compagnie Metro à … Istanbul …peut être. Alors là renseignements pris c’est assez simple notre bus c’est le 0464 alors dès que vous voyez son numéro vous pouvez monter ! Simple comme indication, évidente et à priori pas de difficulté à dire comme cela. Un problème tout de même le quai est bondé de personnes souvent chargées, de vendeurs de toutes sortes de babioles, la circulation est difficile. Le quai fait environ une centaine de mètres et les bus se succèdent à un rythme assez rapide. Le risque c’est de ne pas voir notre numéro ou de la voir trop tard ! Il n’y a pas d’annonce des arrivées et des départs même pas en turc. En fait pour nous c’est mieux nous avons en moins l’angoisse de ne pas avoir entendu l’appel de notre destination. Nous sommes tout près des 22H30 et toujours pas de 0464 ! La situation n’est pas critique mais bon. En fait tant qu’il y a encore de l’activité il y a de l’espoir ! Un petit quart d’heure plus tard quelques doutes mais je suis rassuré par l’homme de quai. Bon à moitié seulement car je ne sais pas comment il fait pour suivre l’affaire. Pas de note, pas d’appel, pas de montre mais bon faisons lui confiance. Et comme d’habitude ici en Turquie tout se passe comme annoncé mais avec un peu de retard. Cette fois ce sera une bonne demie heure. Le bus est à quai. Nous nous présentons. Le garçon de service du bus s’occupe du chargement de nos cartons dans les coffres déjà bien remplis du bus. Le garçon de service c’est un peu l’homme à tout faire dans le bus. Service aux passagers, nettoyage du bus etc…Voilà nous sommes installés pour la nuit… confortablement. Après une heure ou deux de route nous nous arrêtons… un embouteillage gigantesque vue de notre place. Notre bus se trouve au milieu de dizaines de voitures, camions et autres véhicules. Les gens discutent descendus de leur véhicule. Nous pensons que nous en aurons pour un moment. Peu à peu la file se débloque et nous apercevons la suite de notre route c’est un quai… de ferry. Nous n’avions pas regardé ni pris de renseignements sur le parcours mais en fait la ligne de bus empreinte un passage en ferry. Renseignements pris le passage dure environ une demie heure entre deux points dont je ne me souviens pas le nom. Durant ce passage nous descendons du bus histoire de prendre l’air. La route fut ensuite très calme. Nous avons fait deux arrêts dans les traditionnelles stations routières où l’on mange etc… Nettoyage aussi u bus pause chauffeur etc…Nous sommes arrivés assez rapidement à Izmir escale obligatoire avant notre destination finale. Nous remarquerons le changement de chauffeur mais le garçon de service lui poursuivra son service même après notre descente. Un peu plus tard nous reprenons la route direction Selcuk arrêt à l’otogar. Cette route nous la connaissons bien pour l’avoir faite à vélo lors de notre dernier séjour. Nous passons une nouvelle fois devant la cité d’Ephèse. Finalement 8h du matin nous voilà arrivés à destination. Après un petit déjeuner à l’otogar bien mérité, nous regagnons sans mal notre appartement en bord de mer. La pension de la famille Memet n’est pas très éloignée de l’otogar. La famille de Memet est là toujours prête à rendre service, des gens commerçants mais charmants. Notre chambre sera prête dans un petit quart d’heure. En effet nous regagnons une autre chambre assez rapidement. Nos vélos sont là bien rangés ainsi que nos sacoches… heureux de vous revoir chères montures. En fait nous ne sommes pas vraiment fatigués mais au bout d’un moment le sommeil nous gagne…
Alors quand on a eu la bougeotte pendant trois mois, que l’on est pas vraiment des fans de la bronzette eh bien trois jours de plage cela peut sembler long. Nous explorerons tout de même un peu la côte. Nous nous sommes rendus au Milly Park une sorte de réserve naturelle mais bon de montagne nous sommes restés très sagement sur la côte.
Nous devons préparer maintenant nos vélos pour prendre l’avion. Cela demande un peu d’organisation tout de même. Nous avions ramené d’Istanbul deux cartons à vélo achetés chez un marchand eh oui achetés pas très cher mais bon ici nous sommes considérés comme ayant de l’argent résultat … on nous vend tout ou presque et en plus bon prix… pour le vendeur.
Voilà donc nos derniers jours en Turquie demain rendez vous à l’aéroport. Tout cela a un petit goût de fin d’aventure. Nous sommes contents de repartir vers d’autres aventures et de reprendre la route. Dernière ligne droite de Marignane à Perpignan un peu moins de 400 km mais çà ce sera pour plus tard…. A bientôt
jeudi 8 septembre 2011
52 Istanbul
Nous voilà partis à la recherche d’un hôtel, d’une pension enfin un lieu pour passer notre séjour à Istanbul. B. malgré ses connaissances n’avait pu nous trouver quelques choses à distance bon pas de panique nous sommes dans le quartier des hôtels etc… et il y en a pour tous les goûts à tous les prix et dans tous les états. Nous pourrons vite le constater après avoir visité une bonne dizaine d’endroits. Alors je ne sais pas mais nous avons eu peut être un peu de chance et je pense que parfois il faut un peu oser.. En faisant cours nous avons trouvé à 200 de la Mosquée Bleue une chambre très confortable très propre climatisée avec petit déjeuner très copieux que nous découvrirons gratuitement dès le matin sur terrasse ensoleillée pour 50 euros… après négociation d’un petit quart d’heure. Il faut voir que nous sommes au centre d‘Istanbul. Nous avions eu des prix bien plus élevés dans des hôtels pourris à deux pas du nôtre. Curieux de ce prix nous avons regardé le prix proposé pour cet hôtel sur internet et là surprise chambre à partir de 119 euros et en testant une réservation pour le même soir que nous j’avais un tarif à 139 euros ! Moralité on ne fait pas toujours de bonnes affaires sur internet. Nous voilà donc bien installés à Istanbul pour une durée que nous ne connaissons pas pour le moment.
Nous avons bien traîné dans les rues d’Istanbul et pour cause nous sommes au cœur de l’Istanbul Europe avec les monuments Mosquée St Sophie, Mosquée bleue, les bazars et là il y a de quoi faire. Dans les bazars impossible de suivre un chemin précis, nous avons suivi les conseils et nous nous sommes laissés aller. Et comme prévu nous avons beaucoup marché, vu beaucoup de choses. Bon il faut aimer la foule car il y a beaucoup de monde mais finalement le typique l’emporte et cela passe très bien. En dehors des bazars les plus connus, le Grand et le marché Egyptien nous avons erré ans plusieurs quartiers bazar de toutes sortes. Au passage nous avons trouvé des cartons à vélos pour notre voyage retour. Notre deuxième jour nous avons visité les quartiers d’Asie mélange de moderne et d’ancien. Nous avons fait de nouveau l’incontournable promenade en bateau sur le Bosphore. Notre dernière journée sera consacrée au musée de Topkapi, des remparts et en vue une ou deux mosquées.
Nous vous livrons les photos en brut !
mardi 6 septembre 2011
51 La Cappadoce
Nous sommes arrivés au petit matin à Gorémé en provenance directe de Pamukkale ! Une nuit dans le bus ! Pour nous une première expérience dont nous n'avions aucune idée. Les trois heures de jour passées entre Kusadasi et Denizli ne nous avaient pas semblées éprouvantes. Eh bien le bus c'est comme tout au début c'est assez drôle et au bout d'un moment .Bon le confort est correct mais cela ne reste tout de même qu'un fauteuil.
Durant cette nuit nous avons eu beaucoup de ralentissements dus soit à des travaux soit à une route qui n'en avait que le nom et que nous appelons piste. Le jour se levant tôt en Turquie nous avons pu apprécier les grandes plaines après la ville de Konya. Pour revenir sur Konya c'est à ce que l'on dit la ville de Turquie la plus intégriste. Pour la petite histoire, la plupart des touristes que nous avons rencontrés pensent que Konya est un petit village très typique .. pas du tout c'est une énorme ville.
L'arrivée sur Gorémé fût fabuleuse et déjà nous en avions plein les yeux et cela allait durer les quatre jours de notre visite en Cappadoce.
Le premier jour de notre arrivée nous avons pris une pension au centre de Gorémé. Très tôt nous nous sommes présentés à la réception, la chambre fut disponible dès 10 heures une aubaine après notre nuit de bus. La pension Dora nous a attiré car dès le matin nous avions vu sur la terrasse perchée, les clients prendre le petit déjeuner les yeux rivés sur les montagnes, les cheminées de fée et l'envol des mongolfières .au soleil levant et tout cela pour 20 euros !
Nous passerons nos deux autres nuits chez notre ami couchsurfeur B. à Urgup. Urgup est un gros bourg situé à quelques kilomètres de Gorémé. L'accueil de B. a été super. Juste un petit mot de B. B. c'est vraiment le gars que tout voyageur rêve de rencontrer. Il connaît parfaitement non seulement la Cappadoce mais aussi la Turquie. B. Nous a organisé nos randonnées, nos visites, notre hébergement. Il se chargera même de nous prendre notre billet de bus pour Istanbul notre prochaine étape. Pour tout dire B. est un ancien accompagnateur de Nouvelles Frontières. Nous avons bien échangé avec B. sur les Turcs, le pays. Il y passe environ trois bons mois par an.
Revenons sur nos randonnées. Durant ces quelques jours nous avons fait pas mal de marche dans ces superbes paysages. Nous avons au départ de Gorémé exploré la vallée des Pigeons, la Rose, la Zemi Vallée et la Love. Perdus car il n'y a pas ou peu de balisage, beaucoup de petits chemins escarpés qui ne mènent nulle part... Dans toutes ces vallées nous nous sommes perdus et en particulier dans la vallée de l'amour. Le paysage était tellement joli que cela avait peu d'importance. Un petit mot sur Gorémé. Gorémé c'est beaucoup de pensions, d'hôtels, de marchands, de petits restaurants très « touristique » tout cela me direz vous mais un charme tout de même car vous êtes à plus de 1000 m d'altitude dans un décors magnifique et on se croirait dans le Katmandou des années 60 avec des jeunes colorés dans les rues, sacs au dos en savates. Une curiosité très photographiée, un combi WW rehaussé d'un toit de coccinelle est garé bien en évidence dans la rue principale. Nous avons visité l'incontournable musée en plein air, les églises creusées dans les cheminées vraiment particulier. Le matin à Gorémé à la suite de notre première nuit nous avons eu le plaisir des yeux d'assister à l'envol des mongolfières, spécialité de la région. Catherine n'a pas tenté l'expérience. Par contre nous avons bien profité des vues superbes sur les vallées encaissées, en espérant que les photos nous restituent les mêmes sensations. Bon en photo un petit clin d'il sur les toilettes typiques !
Alors les photos eh bien c'est l'article précédent
vendredi 2 septembre 2011
50 Pamukale, Hiérapolis les alentours et les eaux de Karahayit
Nous sommes actuellement dans le bus qui nous mène à Goreme en Capaocce. La route est assez longue environ 10 heures de bus de nuit. Par contre le bus est très confortable. Télévision personnelle ... mais en turc ! Au bout de deux heures de route nous avons fait un arrêt. Lavage des vitres, pause chauffeur, toilettes, cigarettes, plein de gasoil etc..; et repas dans une sorte de cafétéria avec vente de tout.
Le bus possède une connexion WIFI ce qui fait que nous pouvons mettre en ligne nos photos et vous faire un petit coucou!
Alors à plus !
lundi 29 août 2011
46, 47, 48, 49 Didim, Milet, Kuçadasi
Aujourd’hui 29 août 2011 c’est le dernier jour du Ramadan. Dans un peu moins de deux heures sera tiré le dernier coup de canon pour briser le jeun. Ensuite, nous ont promis les trois frères, ce sera la fête pendant trois jours. Une curiosité tout de même à propos du ramadan et des prières. Nos amis turcs ne parlent pas l’arabe mais prient en arabe. Un des frères m’a avoué ne pas bien comprendre ce que disent les prières … curieux tout de même.
Place aux photos. Au passage vous pourrez voir les belles pentes de la ville !
Ah oui aussi au passage nous avons passé les 3000 kilomètres roulés.
vendredi 26 août 2011
EPHESUS
45 Bodrum vers Soke
Route difficile mais rien à voir avec l’étape entre Marmaris et Datça… enfin sur openrunner.
Nous avions prévu un départ très tôt pour éviter la grosse chaleur. Les pentes les plus raides se trouvent en effet au début du parcours et même immédiatement à la sortie de Bodrum. Un peu difficile au début, la route s’avère ensuite assez agréable. Nous sommes tellement content de retrouver l’air et les forêts que le parcours nous importe peu. Bon cependant quelques poussettes sont nécessaires chargement oblige. Sur notre carte la route était indiquée curiosité à voir eh bien vérifié ! Les vues sont splendides et nous avons de l’espace devant nous. Quelques fois un peu trop d’espace au point que nous avons devant nous les murs à grimper c’est toujours impressionnant de loin… et quand nous sommes dans la montée elle s’avère ne pas être très difficile. Les cyclistes connaissent bien ce phénomène.
Après quelques kilomètres nous parvenons de nouveau au bord de mer, changement de décors. Nous ne rencontrons maintenant que deux ou trois hôtels bord de mer, en fait des palaces dans cette baie jolie mais sans plus.
Nous sommes sur la route de l’aéroport de Bodrum et nous avons un peu de circulation. Passé l’aéroport la route est très tranquille. Les plaines s’étalent devant nous et au loin les montagnes sont là. Nous ne devrions pas avoir de grosses montagnes à passer pour aujourd’hui. Il faut reconnaître que lorsque nous pouvons éviter eh bien nous n’hésitons pas une seconde !
En chemin nous nous arrêtons pour acheter à manger. Le magasin est bien fourni pas de problème. A l’entrée du magasin nous remarquons un gros groupe électrogène. Curieux nous prenons des renseignements. Toujours charmant comme tous les turcs un homme nous renseigne. Les grosses pluies de cet hiver ont endommagé le réseau électrique à sauté et voilà … enfin depuis l’hiver !
Un peu plus loin nous sommes encore très bien reçu dans un market petite épicerie du bord de route. Nous entrons pour acheter deux litres d’eau. Nous ressortirons avec nos deux bouteilles mais aussi avec en cadeaux un bon kilo de figues fraîche et du raisin tout juste cueilli… le tout pour deux livres turques soit 0,80 euros. Je crois que nous avons quitté les centres à touristes nous sommes en Turquie !
Nous arriverons assez tôt à Milas qui devait être notre destination pour la première étape. L’arrivée sur Milas est fabuleuse. Une descente à plus de 7% qui reste dangereuse car le revêtement n’est pas des meilleurs mais alors la vue est splendide. Au loin se dessine la route de Mugla une ville perchée sur le plateau, très impressionnant. Catherine un peu inquiète demande si nous devons prendre cette route … pour le moment non !
Une remarque sur cette partie de la Turquie qui est aussi peut être valable pour tout le pays nous avons vu beaucoup de voiture Renault mais bon pas vraiment les véhicules du moment ! Nous voyons beaucoup de R 12, R 9, R 11 des véhicules chez nous d’une autre époque. Renseignement pris il s’agit de véhicules turkisch Renault… enfin de ce que nous avons compris !
La route ensuite nous conduira sur les bords du lac Bafa ( Bafa Golu en turc). Ce lac est une particularité de la région. Nous l’avons longé un moment mais nous n’avons pas trouvé l’endroit très accueillant probablement à cause des travaux sur la route. Cette route est en travaux sur la totalité et presque jusqu’à Soke. Les travaux sont tellement importants que nous finirons par renoncer et nous prendrons le bus le lendemain matin direction Soke. Notre première nuit à Soke nous la passerons à l‘hôtel près de l’otogar vue l’heure à laquelle nous sommes arrivés.
Rassurés après la route difficile nous avons profité de cette soirée à Soke. Le lendemain nous nous rendrons en vélo chez notre ami C..un turc et A.. sa fiancée finlandaise. Mais pour le moment notre soirée à Soke.
La ville est très animée. C’est une ville de petite importance mais à partir de l’otogar il est possible de parcourir toute la Turquie en bus. Etant proche nous nous renseignons sur le coût des transports. Pratiquement imbattable et pour exemple pour aller en Capadoccia seulement 30 euros pour plus de 800 kilomètres sans aucune négociation de prix !
La ville est en fête une petite fête sur une place très sympathique et comme toujours depuis le début de notre séjour en Turquie des éléments qui semblent venus d’un autre temps. Les manèges pour enfants au nombre de quatre sont pleins de charme. Un petit train en ferraille aux tôles froissées et aux couleurs passées serpente sur quelques dizaines de mètres. Un manège tournant avec des petits chevaux, des cochons, oui des cochons dans ce pays et toutes sortes d’autres animaux de la ferme faisait visiblement le bonheur des enfants. Le fameux bateau de pirates mais vraiment le vieux modèle est pris d’assaut et pourtant… ; nous n’aurions pas tenté un tour. Nous passons un bon moment et nous nous amusons bien à voir les femmes pour la plupart foulard traditionnel sur la tête lever les bras et crier à chaque envolée. De l’autre côté du bateau les jeunes hommes font des prouesses les bras levés pour impressionner les belles. Par curiosité nous demandons le prix d’un tour : 3 TL soit 1,2 euros. L’homme à l’embarquement nous invite à prendre une place. Nous refusons ! Il nous assure que si nous n’aimons pas il arrêtera le bateau immédiatement. Bon même pour rien nous disons non merci. Nous assisterons une ou deux minutes plus tard à un petit coma de l’un des participants un jeune homme qui fût immédiatement arrosé avec une bouteille d’eau fraîche par son voisin. Le manège arrêté, et le petit jeune descendu il fût immédiatement raillé par ses amis. La fête c’est aussi le jeu d’argent des couleurs. Six couleurs, trois dès avec sur chaque face une couleur et un homme lance les dès. Le public peut parier sur les couleurs. C’est simple votre couleur sort une fois vous touchez votre mise une fois, votre couleur sort deux fois vous touchez votre mise deux fois etc…Là aussi nous sommes invités à participer mais nous ne tentons pas notre chance. Les billets volent, les enjeux vont vites, le public est passionné. Quittant la fête nous décidons de trouver un petit restaurant local. Nous trouverons un sympathique petit endroit où nous nous régalerons de la cuisine local et vraiment pour pas cher dans les huit euros pour deux personnes. Ce n’est pas la Turquie profonde mais la présence de nombreux turcs dans l’endroit nous fait dire que nous sommes bien tombés et pas vraiment dans un tourist restaurant.
Le lendemain nous reprenons la route en direction du petit village de nos amis warmshowers. Mais avant de partir comme c’est jour de marché nous profitons de l’occasion. Alors le marché à Soke c’est le vrai marché il y a tout. Des fruits et légumes venus de la campagne environnante comme la plupart des gens dans les multiples allées du marché. Des vêtements aussi et beaucoup de vêtements sont pendus haut perché. Des mètres de chaussettes de marque pendent aussi au dessus des étalages remplis de polos, sweets et autres modèles copiés des grandes firmes européennes. Les crocodiles sont à cinq euros comme les golfeurs et tout le reste ! Alors que cela se vende ici à ce prix là pourquoi pas mais à y penser ces modèles se retrouvent peut être dans nos magasins de marque sans que nous puissions les identifier au premier coup d’œil. Cela doit bien arriver !
En prenant la route nous avons peu de kilomètres mais alors les deux derniers sont terribles pas de problème pieds à terre et nous arriverons tranquillement à la ferme de C. Au passage au pied de la montée nous nous sommes un peu arrêtés juste devant la mosquée du coin. Nous sommes en plein ramadan et nous avons eu dans les oreilles l’appel à la prière. C’est assez sympathique finalement cet appel et avec l‘environnement qui va bien bon pourquoi pas ! Et puis ne connaissant pas les heures nous sommes toujours agréablement surpris. Parfois nous sommes dans les montagnes la prière résonne, trop cool. Le soir au coucher du soleil c’est le coup de canon qui annonce la rupture du jeun. Nous avons fait des enregistrements mais difficile de les mettre en lignes.
Nous arriverons rapidement ensuite à la ferme située pas très loin de notre route. C nous attend sur notre chemin nous sommes bien accueillis. La soirée fût très sympathique et A la jeune femme finlandaise rigolera beaucoup. Nous profiterons de la piscine à l’eau de source eh oui bien lu à l’eau de source ! La source remplit la piscine. C active les pompes pour vider sa piscine et arroser ses cultures à son bon grès. C est un triathlète et a à sa disposition ce lieu d’entraînement. Nous ferons quelques longueurs de bassin ensemble. Il reconnaîtra qu’il a quelques progrès à faire !
Nous déciderons de mettre les voiles dès le lendemain matin pour nous poser près de la mer pour préparer un peu mieux notre séjour.
mardi 23 août 2011
44 Datça et Bodrum deux jours
Deux heures de ferry environ et nous nous retrouvons, partis de nulle part au milieu du port de Bodrum. Le port comme la plupart des ports est très animé. En plus à Bodrum il y a les hôtels, les touristes en promenade, les voitures… un grand changement en deux heures de temps. Nous en sommes presque à regretter notre petit Datça. Mais bon le voyage continue. Pour faire encore mieux et local nous atterrirons dans un hôtel assez calme aux premiers abords mais pas du tout notre style le « all included » classique. Et il y avait tout : les allemands bruyants, les anglais aussi, les russes et les litres de mauvaises boissons servies à volonté. Bon sinon l’hôtel, pas cher et seulement pour deux nuits nous avons fait l’effort ! C’est vrai que cela fait de l’effet deux cyclistes qui débarquent à vélos avec tout le bardas, sacoches etc… en plein repas tout inclus ! Les jeunes employés de l’hôtel se sont fait plaisir avec nos vélos. Chacun d’entre eux voulait absolument amenés un vélo devant notre chambre et tous ont pris la pause, l’un a même mis le casque pour faire plus vrai. Nous avons bien rigolé. Sinon nos deux jours à Bodrum pas grand-chose à dire. Nous avons visité le château assez bien conservé, une forteresse médiévale le château St Pierre. Nous avons fait un peu de vélo pour repérer la sortie de la ville que nous savons un peu difficile. Ah oui aussi à dire tout de même le premier soir nos vélos ont dormi dehors attachés mais dehors. Le soir du deuxième jour ont nous a demandé à l’hôtel le prix de nos vélos….le deuxième soir nos vélos ont dormi dans la chambre !
Nous repartirons demain pour Soke. Nous avons un peu moins de deux cent kilomètres dont certains assez difficile d’après openrunner mais bon nous verrons bien nous prendrons notre temps.
vendredi 19 août 2011
43 De Datça à Knidos
Knidos, une cité antique que nous allons visiter aujourd’hui. La cité n’est pas très éloignée de Datça mais elle se trouve à la pointe de la presqu’île derrière les montagnes. En kilomètres un peu moins d’une quarantaine mais nous avons décidé d‘utiliser les transports en commun locaux bien connus, les dolmus. Alors là ce fut un régal toute la journée !
Premier dolmus pour Knidos départ vers 12H30 la station n’est pas loin de notre room nous avons bien le temps de faire un tour en ville avant le départ. Nous sommes en attente à la station. Les départs c’est assez simple les petits véhicules défilent avec leur destination inscrite au devant. Un peu d’inquiétude tout de même car cela défile assez vite et même si le chauffeur crie sa destination et klaxonne avant de partir. Bon nous n’avons pas loupé le dolmus. On ne paye pas à l’entrée dans le bus. Tout le monde prend sa place et on voit après. Lentement le dolmus remonte les rues de la ville vers la sortie. Il fait quelques arrêts, une ou deux personnes sont maintenant debout ou assises sur le sol. Un arrêt et le commis du chauffeur un très jeune homme prend un petit paquet. Le klaxonne retentit tout le long du chemin tant que nous sommes en ville. Nous prenons la route de Knidos. La route est raide, les montagnes superbes et le chauffeur très prudent nous faisant même penser que le véhicule peine à monter et pourtant un peu tout de même ! Nous desservirons tous les petits villages bordant la route principale. Plusieures curiosités au passage durant le trajet nous ferons sourire. Nous sommes témoins des petits échanges de paquets durant le voyage. Echanges de figues fraîches d’un village à l’autre, fourniture de médicaments dans un autre village, le chauffeur s’arrête même pour prendre des personnes qui manifestement n’avait rien demandées et qui descendent un peu plus loin sans s’acquitter d’un quelconque paiement. Le petit balai est assez amusant. Au passage nous remarquons que le chauffeur a prélevé une petite partie du sac de figue qu'un home lui avait confié et qu'il avait pour mission de livrer plus loin ! A chaque arrêt le commis intervient guide le chauffeur , les passagers. Le commis nous offre de l'eau fraîche. Une fois durant le voyage le commis nous propose pour nos mains de l'alcool de citron. Au retour nous assisterons au même balai et cela pendant un peu moins de deux heures… pour une distance de moins de 40 kilomètres. A l‘aller comme au retour, chaque village est traversé la main sur le klaxonne afin de manifester la présence et l'arrivée et le départ du dolmus.
Les paysages eh bien les voilà ci-dessous et en « live » c’est encore plus beau. La cité antique est bien défaite et seul le théâtre et quelques colonnes sortent du paysage
jeudi 18 août 2011
42 De Aktur à Datça
Notre bungalow était propre, pas le grand luxe mais nous avons passé une bonne nuit après la journée d’hier qui aurait d‘ailleurs pu être un peu plus fatigante !
Notre soirée dans le petit village de vacances d’Aktur a été l’occasion de suivre une conférence sur je ne sais quoi (bon juste trois minutes de langue turc et avec quelques photos). Quelques autres animations dans le village quand nous avons pris l’air le soir le long de la baie. Une particularité de ce petit village de vacances pas de voiture beaucoup de vélos un air sympathique !
Le lendemain matin peu pressés nous prenons le temps de nous rafraîchir car le soleil pointe déjà et la journée sera encore très chaude. Nous n’avons pas beaucoup de kilomètres à faire pour rejoindre Datça peut être une trentaine et en plus les pentes ne devraient pas nous poser de difficultés particulières. En fait nous n’aurons qu’une grosse pente au départ (que nous gravirons à pieds quelques centaines de mètres) ensuite la route est un peu vallonnée mais sans plus. Le vent est tout de même de la partie et bien entendu de face avec une petite force… Nous longerons assez rapidement la côte après avoir traversé forêts de pins et d’eucalyptus. Peu à peu la ville de Datça s’avance et la route d’anime. Une dernière descente et nous voilà arrivés au cœur de cette ville qui semble tranquille mais le soleil très haut dans le ciel pousse les habitants dans leur maison. Le soir au port la ville s’animera. Grillades de poissons etc…
Pour deux jours nous avons trouvé un appartement centre ville très bien. Demain nous nous rendrons sur le site archéologique de Knidos à la pointe de la presqu’île.
mercredi 17 août 2011
41 De Marmaris à Aktur
Malgré la distance un peu plus de 70 kilomètres entre Marmaris et Datça nous n’avions pas envisagé de faire l’étape en une seule fois et cela pour deux raisons. La première était que nous reprenions notre voyage après ces quelques jours de vacances à Paros et à Rhodes. La deuxième eh bien tout simplement eu égard aux difficultés du parcours. Nous l’avions un peu vu mais notre amie de Marmaris nous l’a confirmé le parcours est à un moment dur et même très dur avec des côtes à 10 % et même plus, sur de très courtes distances mais au total une quinzaine de kilomètres très très hard ! Pas de panique nous avons tout notre temps ! Nous avons donc pris la route au matin sans nous presser en passant par la boutique de nos amis qui au passage nous ferons un entretien des chaînes de nos vélos. Quelques derniers échanges et nous prenons la direction de Datça. Dès la sortie de Marmaris nous sommes dans le dur une pente à plus de 8%. Bon la vue est superbe mais tout de même dès le matin ! Passée cette première difficulté nous allons de pentes raides en descentes abruptes durant plusieurs kilomètres la chaleur et la route peu à peu nous fatiguent mais bon le paysage est trop génial. Nous traversons des forêts de pins en surplombant la mer de temps en temps….. usant mais fabuleux. Nous faisons tout de même notre chemin malgré les travaux sur la route qui n’est pas en bon état … en plus. Notre amie nous en avait un peu parlé hier soir au restaurant mais notre niveau d’anglais était bien loin de se douter des difficultés que nous apercevions au loin en progressant vers Aktur sur la route de Datça. Sur au moins six kilomètres les pentes raides se dessinaient à l’horizon. Là cela va être un gros problème avec la fatigue, le soleil les pentes… nous décidons de nous faire prendre en charge par une petite camionnette si il en passait une bien sympa ! Deux minutes après notre décision sur notre gauche débouche une camionnette qui s’apprête à prendre la route de Datça. Nous faisons un signe au chauffeur, il s’arrête. Son anglais n’est pas bon dit il mais il ne tarde pas à comprendre notre demande quand nous lui montrons au loin les pentes dessinées sur la montagne. Il a de la place à l‘arrière de sa camionnette sans problème nous chargeons nos vélos qui seront en plus bien arrimés durant le voyage… en voiture on ne se rend pas bien compte des dénivelés mais là il y en avait du dénivelé! Nous échangerons avec notre chauffeur malgré la barrière de la langue. Ce fut en plus du repos une agréable ballade en haut des falaises …superbes. En roulant nous ne regrettons pas la montée mais par contre nous aurions bien fait la descente à vélos mais bon elle était aussi dangereuse donc pas de regrets… ah si un peu tout de même !
Notre chauffeur nous déposera à Aktur, une espèce de station balnéaire de très petite taille où il y a un camping, des bungalows, des petits appartements pour résidents, un lieu très sympathique. Nous prendrons l’option bungalow pour ce soir. Demain nous reprendrons la route de Datça !
40 Marmaris premier jour en Turquie
Après quelques hésitations et plusieurs passages au port et dans au moins deux agences de billets nous avons enfin des billets pour Marmaris et la certitude que le ferry prendra bien nos vélos et leur chargement. Ouf ! Il faut dire que ces deux derniers jours nous avons eu plusieures versions. Une des compagnies ne prenait aucun vélo, le ferry étant un speed way catamaran. Pour la deuxième contactée il nous faudrait voir avec le capitaine et l’équipage si ils acceptaient de prendre nos bicyclettes. L’affaire a été cependant vite réglée. Nous sommes allés voir les marins de la première compagnie et nous avons eu la bonne information : pas de problème pour vos vélos ! Pour la petite histoire, la deuxième compagnie, celle qui éventuellement aurait pris nos vélos, avait un bateau le 16 août au matin, eh bien en dernière minute nous apprenions que ce bateau du mardi 16 avait été annulé. Au passage nous nous sommes posés la question pour les gens qui voulaieneet se rendre de Rhodes à Marmaris by boat with a car, cela ne semble pas possible ou seulement le mardi quand le bateau n’est pas annulé !
Au passage un peu de publicité. Le port de Rhodes est un lieu d’escale pour les bateaux immeubles de croisières style Co…s. Nous avons pu apercevoir un ou deux de ces monstres des mers déversant sur le quai de Rhodes au pied des remparts la horde de vacanciers qui seulement deux minutes plus tard se retrouverons devant les magnifiques œuvres des artisans d’Asie du Sud Est. Et croyez moi il y en a du monde dans ces bateaux ! Le lundi par contre nous voyons à quai un énorme voilier à l’effigie d‘une enseigne d’un tour opérateur bien connue créée par le créateur des tentes de camping et l’on disait même « le camping c’est … » Donc ce bateau deuxième du nom que vous avez trouvé, est à quai. Curieux nous nous approchons pour discuter avec le groom de service au contrôle des billets d’entrée du bateau. Le voilier effectue des tours en Médit et aux caraïbes.. rien que cela ! Après avoir pris quelques renseignements sur le service à bord, la qualité etc nous nous interrogeons sur le prix de la prestation. Réponse : à cette période pour deux personnes la quinzaine est aux environs de 15 000 euros, mais bon l’homme nous rassure c’est tout compris bien sûr et de la qualité ! Nous hésitons un peu à croire cette information, Une heure plus tard nous croisons des membres de l’équipage du bateau. La question du prix de la prestation n’est toujours pas clause. Une nouvelle fois la même question prix etc… Même réponse oui c’est bien cela à peu près mais cela dépend de la cabine etc… bon ouf tout de même les vols aller et retour pour rejoindre le bateau et le lieu de départ sont compris ! Ah bon ! Bref pour nous une somme extraordinaire enfin bon à savoir que le bateau a une capacité de trois cents personnes et qu’il n’y avait plus de place !
Le 16 au matin nous voilà donc installés dans le catamaran, nos vélos embarqués sur le pont sans problème. En route pour la Turquie !
Une heure plus tard nous débarquons à Marmaris. Marmaris est une assez jolie ville située dans une baie gigantesque. La baie est envahie d’habitations. Nous débarquons au port un peu à l’écart de la ville que nous rejoindrons sans difficulté. Première boulangerie que nous prenons d’assaut. Ah mais un problème nous n’avons pas d’argent turc ! Cette question fût réglée quelques minutes plus tard et une nouvelle boulangerie fût assaillie.
dimanche 14 août 2011
39 Rhodes Ville
Les photos suffisent à montrer que Rhodes est une ville à voir. Le château, la vieille ville, les temples, mosquées, ruelles étroites, la fameuse entrée du port avec les cerfs, le stade antique Diagoras du nom du boxeur où les joggeurs viennent tourner, l'Acroplolis etc… des siècles d’histoire sont là. La ville est très marquée par les passages des chevaliers de St Jean puis Soliman etc… une histoire à découvrir. La curiosité la plus connue de Rhodes eh bien on ne la voit pas et pour cause il semblerait qu’elle n’ait jamais existée ou plutôt jamais été édifiée à Rhodes. Nous parlons bien sûr du « colossos » !
Une grosse ombre à ce tableau de petit rêve tout de même, comme toujours dans ces lieux touristiques la présence d‘une multitude d’artisans tawannais vendeurs de toutes sortes de mer…. dommage que la ville soit ainsi dégradée. Bon cependant l’espace permet tout de même d’avoir encore des ruelles vierges de toute pollution et ayant gardé leur charme… à vous de juger sur les photos.
Pour finir nous avons été accueilli à Rhodes durant trois nuits chez G, une amie couchsurfing. Nous avons pu, avec G, visiter sans problème ces vieilles ruelles au départ de son logis situé seulement à deux minutes à pieds de l’entrée ouest de la vieille ville, une situation idéale. G s’est mise en quatre pour rendre notre séjour le plus agréable possible. Une soirée en sa compagnie que nous avons fini au « café chantant » lieu de rencontre des purs rhodiens. Au programme une nuit de chansons traditionnelles grecques que tout le monde reprend en cœur. Très sympathique bon sauf que le grec eh bien pour les paroles ce n’est pas tout à fait à notre portée ais alors quelle ambiance super ! Cette nuit là aussi nous avons erré dans les ruelles de la vieille ville transformées en boîte de nuit. Dans chaque bar la musique à fond, des foules de jeunes pour la plupart dansant dans les rues. Nous avons l’impression tout de même de faire têtes blanches dans le tas mais bon çà passe et G est dans son élément ! Dans ces moments là on se demande où est la crise à voir la consommation etc…
Nous passerons encore une journée à Rhodes le 15 août et ensuite mardi matin nous prendrons le ferry pour Marmaris en Turquie en route pour de nouvelles aventures
vendredi 12 août 2011
38 Les Baies et Lindos
11 et 12 août 2011
Comme nous l'avions envisagés nous passerons une journée dans les deux baies situées à proximité de Faliraki, la baie Antony Quinn et la baie de Ladiko. Ces deux lieux sont un peu l'attraction du coin. Les bateaux en provenance du Nord a ville de Rhodes et du Sud viennent s'amarrer dans l'une et l'autre de ces deux baies pour faire faire un petit plongeon aux touristes. Alors c'est vrai que vus des hauteurs ces endroits sont assez jolis. Le spectacle est beaucoup moins beau une fois sur le bord de l'eau.
Le côté Ladiko, la première baie rencontrée en venant de la nationale, est encore assez propre car bien exposée par rapport au vent ( ah oui il faudra que l'on parle du vent !). Ladiko s'étend en plus avec des rochers qui sont accessibles sans trop de difficulté. Il suffit juste d'être bien équipés au niveau des pieds. Dans l'eau eh bien ce n'est pas le top, pas vraiment beaucoup de poissons mais bon le milieu marin même si il n'y a pas grand-chose à voir c'est toujours très reposant. Cela pour le côté Sud de la baie ! Au Nord eh bien ce n'est pas du tout la même chose. Le Nord de Ladiko recueille avec le vent tous les détritus venus d'en face. Nous sommes restés deux secondes ! Et pourtant des gens restent là allongés sur des chaises toute la journée.. bon tous les goûts sont dans la nature….
La baie d'Antony Quinn située à quelques centaines de mètres de la première est aussi très jolie vue des hauteurs. Par contre là c'est blindé ! Un club de plongée propose une excursion d'environ une heure dans la baie en promettant poissons etc… j'en doute un peu et ne tente pas les 50 euros.
Finalement ces deux baies si l'on sait bien choisir son coin peuvent être très agréable… pour une journée
Au sujet du vent c'est le Meltémi. Là c'est la catastrophe pour les cyclistes si l'on n'est pas dans le bon sens ! Nous avons réduit l'utilisation de nos vélos au minmium eu égard à ce vent qui devient dangereux tellement il est fort. Cela rend tout de même un peu désagréable notre séjour à Rhodes. Cette île qui semble de rêves n'est pour le moment pas terrible et comme pour la Crête nous allons probablement écourter notre séjour. Mais avant de repartir, nous avons c'est une chance une proposition Couchsurfing pour trois jours et notre nouvelle amie va nous faire visiter la ville de Rhodes et la côte Ouest de l'île alors nous verrons bien !
Lindos : Annoncée dans les guides comme un village très beau, à voir absolument etc… du blabla pour touristes. Mais bon nous nous y rendons tout de même et en bus pour parcourir les 70 kilomèrtres, Meltémi oblige. Bien sûr le village a un certain cachet mais il faut comme à l'habitude s'écarter du centre et des ruelles style Mont St Michel dans lesquelles les artisans tawannais exposent leur production « hand made ». Lindos c'est aussi un château en surplomb de la mer une forteresse des chevaliers de St Jean, accropolis en ruine…. Bon nous n'avons jamais de chance une grue de travaux vient encore un peu gâcher notre photo et si l'on ajoute à cela les fils électriques…. Dans les ruelles la promenade peut se faire à dos d'ânes ainsi que la montée au château. Les ânes sont toujours une attraction. Particularité aussi du village, les ruelles sont constituées des galets du coin. La baie a aussi un petit cachet mais pas extraordinaire tout de même. En plus une partie n'est manifestement pas naturelle et semble constituée de remblais ! Sinon eh bien comme la partie de l'île que nous avons vue depuis notre arrivée eh bien c'est sale !
Sur le retour un arrêt au monastère de Tzambika très ornés de partout comme tous les lieux saints… Paradoxe tout de même assez caractéristique des lieux saints nickels et à côté la saleté mais pas vraiment la misère en ce qui concerne Rhodes…
Demain nous quitterons Faliraki sans regret pour rejoindre notre ami couchsurfing pour trois nuits. Alors à voir pour la suite ! cette dernière journée sera consacrée à préparer un peu la suite de notre voyage et à prendre des contacts avec des amis turcs. Notre circuit n'est pas encore défini comme d'habitude
Alors dan sle diaporama outre la baie de Lindos pas naturelle à notre avis, la cour des ânes, les fils électriques et la grue dans le château ... une publicité panneau rouge pour une association pour la propreté et en plus endroit choisi !
!
Bon nous ne parlons pratiquement pas du temps mais il fait très beau pas un nuage et chaud supportable tout de même mais c'est le vent …. Vous avez compris nous n'aimons pas le vent sauf si nous avions des voiles sur nos vélos… tient pourquoi pas !
mardi 9 août 2011
37 Transit Rhodes et premier jour Faliraki
37 RHODES
Arrivée et premier jour
9 août 2011, après une nuit dans le bateau depuis Paros nous débarquons à Rhodes à 11H30 du matin et nous étions partis à 20H3O la veille !
Mais avant nos deux dernières journées à Paros.
Nous sommes allés samedi soir avec nos voisins de camping dans un restaurant spécialités de poissons « frais ». La soirée fût plaisante avec nos deux amis français originaires du midi de la France. Le dimanche, comme nous en avions parlé nous nous sommes régalés avec la visite à Antiparos et le tour de l'île. Lundi matin il faut plier les bagages. Pas de problème nous n'avons pas beaucoup d'affaires, nous pouvons ainsi profiter encore de faire un petit tour dans le secteur du camping, ces rivages, l'île de Naxos au loin… Cette île de Paros va nous laisser un très bon souvenir….le lundi après midi nous nous mettons en route pour le port nous patienterons sur la plage avant d'embarquer à 20 H pour un départ à 20 H 20, très précis en effet car le bateau, uniquement de passage le lundi, vient de Piréas. Nous sommes malgré tout une petite foule à embarquer sur le Diagoras. Au programme les îles de Patmos vers 00H00, puis Leros, Au petit matin nous ferons escale à Kaymnos, Kos et avant dernière escale mais certainement la plus belle l'île de Symi. La ville est accrochée à la falaise dans une crique ronde gigantesque. L'île de Symi à l'air très sympathique. Sur la crique des centaines de maisons paraissant identiques, de loin tout est beau tout est nickel. Le pastel des couleurs donne à la baie une allure de tableau. Sûr que mon oncle Roger ferait un tableau… nous verrons par la suite Nous accostons. Le bateau s'est présenté de face. Nous n'arrivons pas bien à comprendre comment celui va pouvoir se mettre à quai ! Parvenu presque sur le bord de la crique l'énorme masse entame un demi tour sur place. Au premier quart le bateau est à quai il bouche littéralement le port. Vue de notre hauteur la manœuvre semble être exécutée au millimètre près. La vue de loin de ce bateau bouchant la baie doit être superbe ! Quelques minutes d'escale et nous repartons vers notre destination finale, l'île de Rhodes. Nous longerons pendant plus d'une heure les côtes turques, sans pouvoir bien entendu donner des noms aux minuscules villes ou villages peu nombreux que nous apercevrons au loin.
Rhodes est à vue. Les eaux turquoises se profilent à l'horizon. Peu à peu la vieille ville, le château etc… prennent forme. Les premières impressions sont bonnes malgré la vue au loin de la ville nouvelle de Rhodes qui ne semble pas être très accueillante… bon nous verrons bien. Le bateau a accosté sur une aile du port assez éloignée de l'activité. Avec nos vélos nous n'avons aucun mal à parcourir la distance. Les autres passagers traînent valises et autres bagages le long de cette jetée balayée par le vent. Et du vent il y en a… Cà pour les cyclistes que nous sommes ce n'est pas une bonne nouvelle ! Après cela dépend tout de même du sens du vent ! Nous avons encore dans nos têtes le retour venté du Sud au Nord de l'île de Paros. Pour ce matin nous avons décidé de laisser à plus tard la visite de la ville de Rhodes et de nous diriger directement vers Faliraki où nous avons retenu une chambre pour 4 nuits. En fait notre programme à Rhodes ce sont d'abord ces quatre jours basés à Falikari, ensuite Rhodes ville pour 6 nuits. Au départ de Falikari nous ferons la côte Est de l'île. A partir de Rhodes nous visiterons la côte Ouest et bien sûr la ville de Rhodes etc…
Faliraki : Nous longeons la côte pour parvenir à Faliraki. Alors de temps en temps c'est beau mais la plupart du temps cela n'a aucun intérêt. Au début des hôtels de taille moyenne où l'on voit bien qu'un effort d'architecture a été fait. Mais alors plus on approche de la ville plus c'est le désastre et le gros désastre, des rangées d'immeubles sans corps la cata quoi ! Avec le vent je dois dire que nous ne sommes pas du tout charmés par l'endroit. Bon enfin nous trouvons notre chambre à l'hôtel TIVOLI. difficile à trouver, bien à l'écart du borde…de Faliraki au milieu de rien ! Nous pensons aux gens qui sont là pour une semaine, arrivés en avion et ayant choisi leur hôtel sur catalogue, cela doit faire un choc ! Une fois installés nous retournons voir un peu les lieux. Une carte en main nous errons un peu cherchant à fuir un peu tout ce merd…Et là eh bien nous trouvons à l'écart de la ville en prolongeant sur la côte deux criques fabuleuses à Ladiko et Antony Queen Bay. Il est déjà tard et le soleil n'éclaire plus les deux baies mais malgré tout les deux endroits sont fabuleux. Nous reviendrons demain armés de masques et tubas pour explorer ces fonds bleus turquoise ouf la journée est sauvée !
Alors à bientôt aujourd'hui 10 août découverte des baies à suivre quelques photos
dimanche 7 août 2011
37 Tour de Paros et visite sur Antiparos
Aujourd'hui nous avons étendu notre rayon d'action à vélo puisque nous sommes partis visiter l'île d'Antiparos et nous avons poursuivi par le tour de l'île ( un petit 70 kilomètres mais alors du vent .....
Le temps est beau, très beau même mais ce n'est pas une surprise. Par contre le vent est fort. Très fort vent du Nord, la mer est agitée. Les kite surfeur s'en donnent à coeur joie. Les premiers kilomètres sont faciles et nous n'aurons aucun mal à rejoindre le sud de l'île après notre passage par Antiparos. Les 35 derniers kilomètres seront effectués le vent dans le nez mais bon le spectacle est tellement beau que nous oublions le vent et les côtes! et nous ne faisons pas beaucoup de photos alors que nous pourrions nous arrêter toutes les deux minutes tellement le paysage est fabuleux.
Demain dernier jour sur Paros, nous nous rendons maintenant sur Rhodes ... mais avant une bonne nuit de bateau ! En route vers d'autres aventures....
vendredi 5 août 2011
36 Santa Maria Surf Beach Paros
Nos jours de vacances à Paros au camping Santa Maria Surf Beach Paros.
Alors le camping est situé sur la pointe Nord Est de l’île. Le site Internet du camping n’a pas menti tout est là bien en place. L’endroit est très agréable. Les premiers jours nous avons eu peu de vent. Ensuite deux ou trois jours de vent qui ont fait le bonheur de planchistes et Kite surfeurs en attente du dieu Eole. Pour l’ambiance c’est assez tranquille d’un côté et de l’autre c’est Ibiza super !
Durant ces quelques jours, une dizaine peut être, nous avons un peu sillonné notre coin à vélo donc avec un rayon d’action assez limité. Les côtes sont superbes. Les villages etc… bon vous ave déjà vu les photos.
Cependant avec le rythme que nous avons connu ces dernières semaines nous avons maintenant hâte d’aller voir ailleurs pas que l’endroit soit désagréable mais l’envie forte de repartir vers d’autres paysages. Alors Lundi soir ce sera le départ en ferry pour Rhodes. Nous devrions faire pleins d’escales ! En effet nous partons le soir à 20H et nous arriverons à Rhodes à 11H25 le lendemain matin.
Nous avons eu le temps de mettre au point notre séjour en Turquie que finalement nous ne remettons pas en cause. Nous devrions être en Turquie vers le 20 AOUT. Avec les contacts que nous avons pris nous en avons au moins pour un mois ! Cela va être chaud pour rentrer début Octobre sachant que nous avions mis un mois pour traverser l’Italie ! Nous devrons donc faire un choix. Le parcours vélo en retour vers Perpignan avec des passages dans des contrées agréables mais déjà explorées ou un bon mois en Turquie avec de nouvelles aventures, de nouvelles rencontres etc… sans problème la Turquie ! Par contre ce sera un retour en avion jusqu’à Marseille au départ d’Izmir probablement et ensuite Marseille Perpignan à vélo. Mais nous avons le temps de penser à tout cela…..
A plus
Catherine et Gabriel
dimanche 31 juillet 2011
vendredi 29 juillet 2011
35 Héraklion ferry et Paros
Partis de Bali pas trop tard tout de même nous avalerons les kilomètres jusqu’à Héraklion. La route est très raide mais moins que dans le sens inverse. Nous n’aurons cette fois qu’une partie à 10% mais en surplomb de la mer cela passe mieux. Parvenu à Héraklion après un petit bonjour à Patrick le loueur de voiture, un peu moins accueillant tout de même cette fois, nous nous dirigeons vers l’hôtel Evans. Une fois posées nos affaires et remis de notre petite étape d’un peu moins de soixante kilomètres nous visiterons un peu Héraklion à pied. Au passage nous sommes contents depuis deux jours d’avoir retrouvé nos montures et le vent dans le nez.
Nous mangerons le soir ans le quartier de l’hôtel. Ne bonne soirée où nous discuterons avec les gens du coin tant bien que mal. Ils ne semblent pas trop avoir l’habitude de voir des étrangers à table au bistrot u coin. Pourtant nous ne sommes pas loin du port.
Après notre nuit à l’hôtel Evans, charmant petit hôtel, un petit problème tout de même il se trouve juste dans l’axe des pistes de l’aéroport d’Héraklion. Bon cependant pas de trafic la nuit sur cet aéroport ouf ! Nous avons choisi cet hôtel pour la proximité avec le port notre bateau est à 9H45.
Nous voilà tranquillement au matin devant un superbe petit déjeuner au café du coin. Malgré le bruit des avions ce quartier est bien sympathique. Les gens sont très accueillants et cela nous l‘avions remarqué depuis hier soir.
Nous nous dirigeons tranquillement pour prendre notre bateau à destination de Paros, le port est à moins d‘un kilomètre. C’est un super fast ferry très rapide nous a dit l’agence. Bon au final pour faire court. Sûr que nous avons été très vite mais par contre pas question d’aller sur le pont dans ce genre de bateau, pas de photo, une escale à Santorin et nous voilà à Paros. Et là que du bonheur les Cyclades enfin ! Je vous laisse voir les photos
mardi 26 juillet 2011
34 Arrêt à Rethimmon puis HERAKLION
Alors encore un arrêt ! Eh bien oui et pourtant la ville de Rethimmon n’a rien de spectaculaire sauf peut être la vieille ville et le port vénitien que nous visiterons durant notre petit séjour.
Nous resterons trois nuits dans cette ville. Nous avons loué un petit appartement dans la marina, très bien. Nous avons loué une voiture pour visiter la partie Centrale et Ouest de l’île. Plusieurs sites archéologiques qui n’ont pas bien entendu la splendeur de Delfoi mais bon. Les montagnes sont très hautes et très raides cela ressemble à nos paysages des Hautes Alpes avec la verdure en moins. Dans les vallées des oliviers beaucoup d’oliviers.
Nous nous rendrons sur la fameuse plage de Matala célèbre pour ses falaises et l’accueil fait aux Hippies des années 60. Quelques vestiges des années passées, des « Peace and Love » dans les rues à la manière hollywoodienne. Bon cependant l’endroit est très fréquenté, des voitures partout, des parkings payants et des magasins de souvenirs, un peu le Mont St Michel en plus plat et aéré. Non sérieusement c’est le genre de visite dont on se passe !
Nous visiterons aussi Knossos, et Phaestos sites archéologiques. Plus à l’Ouest ensuite le Golfe de Kissamos, la ville de Chania et l’extrême Ouest de l’île. Nous ne sommes pas charmés par les paysages, sans plus !
Bon en reprenant le texte deux jours après c’est vrai qu’il y a tout de même des petites choses à voir.
Après cette petite période de visites nous sommes maintenant sur la route d’Héraklion, à Bali. Et enfin nous avons repris nos vélos.Bali est normalement une très belle station à ne pas manquer, dit on dans les guides…. Bon cela ne casse pas des briques. La baie est assez jolie mais sans plus. Par contre nous trouvons une pension très propre chez Katarina une femme très sympathique qui nous demande de ne pas dire le prix que nous payons aux autres pensionnaires… très drôle !
Pour la suite de notre voyage, nous renonçons à l’invitation de notre ami polonais Warmshowers pour nous rendre à Paros dans les Cyclades. Nous y resterons probablement une dizaine de jours. Nous n’avons prévu sur Paros que des ballades à vélos ou à pied alors peut être que vous aurez moins de nouvelle de nous mais nous poursuivrons notre périple… par RODOS. De Paros nous irons probablement à Santorin mais l’endroit doit être trop touristique vu le nombre de tours opérateurs qui proposent la ballade au départ de la Crête.
Par contre même quand on a le temps eh bien cela passe vite et nous regardons déjà vers la Turquie. Les routes ne sont pas simples et nous avons du mal à finaliser un parcours dans le temps. Nous aimerions aussi retourner dans la Péloponnèse qui nous a tant plu. Cela fait beaucoup de choses à la fois et il faudra faire des choix. Un mois en Turquie nous obligerait à faire au moins cinq jours de bateau pour rejoindre Barcelone, et cela fait du vélo en moins. Ainsi nous sommes bien tenté par le Péloponnèse et ensuite la côte vers Naples, Rome, Livorne, la côte d’Azur… pourquoi pas après tout ! Alors pour le moment nous allons y penser au soleil des îles.
Ah oui tout de même à signaler à Bali des grillades de poissons les pieds dans l'eau où presque !
A plus
Catherine et Gabriel
samedi 23 juillet 2011
33 Kriti Héraklion à Rethimmon
33 Kriti Héraklion à Rethimmon
Et voilà après une nuit de bateau confortablement installés nous débarquons à Héraklion, 7 heures du matin heure locale. La ville au premier abord n'attire pas vraiment. Nos impressions seront confirmées dans la matinée. Des immeubles dans tous les sens, beaucoup de monde, des bus, des camions cela sent la machine à touristes mais bon attendons tout de même !
Nous décidons de prendre la route de Rethimmon, cap à l'Ouest. En route pour un peu moins de 80 km il fait chaud mais sans plus. Nous avions un peu regardé le parcours et nous devrions avoir pas mal de montagnes lors de cette étape. Confirmé dès les dix premiers kilomètres ! La côte est jolie mais sans plus, nous sommes loin de retrouver les paysages entre Patras et Korinthos. Nous sommes même un peu déçu. Sommes nous déjà habitués à ne voir que des beaux paysages. Nous pensons que oui. Quelques belles vues tout de même mais bon ce n'est pas vraiment çà. Les montagnes sont désertes et très raides. En plus le long de la côte une seule route que nous suivrons pendant la totalité de l'étape et c'est ici ce qu'ils appellent l'autoroute ! Donc voilà enfin une journée passe assez vite malgré tout et nous parviendrons à notre destination finale en début de soirée.
Ah oui à la sortie d'Héraklion à Ammoudara, nous croisons un français « Patrick » location de voiture, agence de voyage et tout ce qui peut rendre service aux visiteurs. Il vit en Kriti depuis une vingtaine d'années, originaire de Toulouse. Pensez à aller le voir si vous avez besoin d'aide.
Le soir nous arrivons au camping Elisabeth. L'endroit ne donne vraiment pas envie, nous chercherons une chambre d'hôtel. A proximité nous trouvons notre bonheur, un appartement avec piscine très clean sauf que la dame nous parle tout le temps en allemand mais bon nous décidons de rester quelques jours ici. Nous visiterons à partir de là le côté ouest de l'île. Ensuite nous devrions partir vers l'Est où nous avons rendez vous pour quelques jours avec un ami Warmshowers polonais qui nous hébergera quelques jours.
A suivre donc
vendredi 22 juillet 2011
30 31 32 De Lampari à Piréas en passant par Korinthos
30 31 32 De Lampari à Piréas en passant par Korinthos
Nous sommes aujourd'hui le 22 juillet 2011 alors qu'avons-nous fait depuis notre dernier message ?
Journée du 18 juillet 2011
Nous avions en prenant la route de Korinthos l'intention de prendre un ferry à Aigio pour nous rapprocher de Delphes en débarquant à Nikolaos. Ensuite nous aurions été en vélo jusqu'à Delphes au camping. Nous avons donc pris la direction de Korinthos. La sortie de la ville de Patras se fait assez bien et nous longeons la mer tout le temps ou presque. C'est très beau. Vous pourrez apprécier les photos. Une première indication camping et nous descendons en bord de mer, suivons deux kilomètres de route étroite et arrivons devant une entrée de camping . Abandonné ! Zut bon cependant il n'est pas très tard et la route est tellement agréable nous poursuivons. Nous arrivons assez vite à Lampari. Là pas de doute c'est un camping, ouvert et en plus l'accueil est très sympathique. Les lieux sont tenus par des hollandais. Nous installons notre tente à une vingtaine de mètres de la mer. Vue sur mer garantie, l'eau est d'un bleu et en plus il n'y a pas grand monde dans le camping. Nous faisons part au propriétaire de notre intention de prendre le ferry à Aigio. Alors le problème nous dit il c'est que le patron du ferry a fait fermer la boutique suite à la crise ! Alors çà ce n'est pas une bonne nouvelle ! Nous sommes un peu déçus et à deux doigts de remettre à plus tard ou à jamais la visite de Delfoi. Bon ce n'est pas vraiment possible nous sommes si près tout de même. Solution nous louerons une voiture pour la journée et nous ferons la visite.
Journée du 19 juillet 2011 :
Visite de Delfoi en voiture. Nous passerons donc ce fameux pont à péage de Rio. La côte de l'autre côté c'est le désert. Quelques villages, une ou deux grandes villes et des plages en criques accessibles. Vous pourrez là aussi voir les photos.
Nous avons donc visité le site archéologique de Delfoi. Une première approche un peu décevante mais ensuite nous prenons la mesure de l'endroit et c'est vrai que c'est à voir. Drôle de journée après plus d'un mois de vélo, le soir nous sommes fatigués, une bonne nuit à Lampari camping.
Journée du 20 juillet 2011
Après notre visite de Delphes de la veille, nous repartons en direction de Korinthos. La route est très facile et nous avons en plus le vent dans le dos. Mais malgré tout la chaleur est là et les plages nous tendent les rouleaux. Nous n'arriverons pas à Korinthos ! Cette étape a été très facile et très agréable. Nous avons longé la mer sur la totalité du parcours. Des plages, une mer bleue turquoise et personne ou pratiquement ! étonnant en plein mois de juillet ! Pour cette nuit nous prendrons une chambre d'hôtel bord de plage, vue sur mer à Krathio et . Pas cher du tout ! Le propriétaire un homme très sympathique nous propose un tarif au premier contact 40 euros par personne ! Bon nous lui disons très courtoisement qu'à ce tarif là nous n'allons pas tenir les quatre mois de notre périple ! Il rigole ! Nous lui demandons de nous faire un bon prix. Il nous dit mais c'est quoi un bon prix pour vous ? Eh bien difficile disons .. 30 euros pour les deux (nous partions de 80 !) OK çà marche dit l'homme ! La chambre est clean nous sommes vraiment satisfait.
Journée du 21 Juillet 2011
Ah ce soir nous devrions être à Korinthos ! Et nous ne serons pas loin. Toujours les mêmes conditions de voyage, route plate, vent dans le dos mais toujours l'appel de cette mer rafraîchissante mais là nous arriverons à 5 ou 6 kilomètres de la ville pour nous poser dans un camping toujours bord de mer. Nous rencontrons en soirée deux nantais avec esquels nous passerons une bonne soirée. Il visite pendant une quinzaine de jours les environs d'Athènes et sont donc pour cette nuit à Korinthos. Le soir alors que nous étions à table, un tandem, et deux vélos passent devant le restaurant du camping. Sans plus d'attention pour ce soir nous poursuivons la soirée avec nos nouveaux amis nantais. Le lendemain matin nous ferons connaissance avec ces fameux cyclistes du soir. Une petite famille de canadiens bien sympathique avec la quelle nous échangerons dans la matinée. Thème les voyages à vélos !
Journée du 22 juillet 2011
Nous ne quitterons pas vraiment tôt le camping. Cela nous posera quelques soucis dans la fin de l'après midi ! En effet malgré nos efforts nous ne parviendrons pas à prendre le bateau pour Paros à 17 heures.
Alors cette route de Korinthos à Piréus. Eh bien au départ nous nous sommes dits que nous allions faire une étape pas très intéressante. Le début de l'étape devait c'est sûr être marqué par le passage du canal de Korinthos. Une saignée dans la montagne impressionnant mais nous passons assez vite ! Ensuite pendant plusieurs kilomètres nous avons ce que nous avions prévu une route avec peu d'intérêt et si cela est identique jusqu'au Piré cela va être barbant ! Nous passerons un grand terminal pétrolier ou gazier peut être même les deux. Mais e paysage change peu peu la mer revient et nous suivons maintenant de nouveau la côte. Et à l'enchantement une côte superbe qui surplombe la mer. Pas vraiment très haut mais suffisamment pour nous charmer les yeux. Seulement les surplombs de la mer cela veut dire aussi une route un peu plus difficile d'autant que nous avons maintenant le vent de face. Le temps passe et nous n'avançons pas vraiment. Les deux bacs que nous prendrons nous ferons perdre un peu de temps mais sans plus. Par contre ces deux bacs nous évitent une vingtaine de kilomètres. Nous parviendrons au Piré vers 17 heures 15. Et pourtant nous étions confiants. Nous avions même demandé à un homme avec sa famille de nous prendre quelques kilomètres dans sa camionnette, nous en ferons 5 ; Pas vraiment du temps de gagné le temps de charger les vélos, les décharger.. et surtout le temps d'expliquer à un paysan grec que nous devons prendre le bateau à 17 h et que etc . mais bon l'homme et sa famille était sympathique !
Finalement arrivés en retard nous optons pour un bateau à destination de la Crête. Nous aurons cette fois une cabine grand luxe, un bon lit et c'est parti pour une nuit de bateau sur le FESTOS PALACE Demain nous débarquerons à Héraklion pour la découverte de cette île. Nous remettons notre visite de Paros à la semaine prochaine voire un peu plus tard.
Ah oui aussi nous avons dépassé les 2000 kilomètres mais çà n'a pas beaucoup d'importance.
A suivre
Catherine et Gabriel