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jeudi 30 juin 2011
De Marina di Massa à Pisa
30 Juin 2011
Nous reprenons la route pas vraiment très tôt ce matin. Nous avons comme objectif d’aller voir enfin cette tour penchée. Nous en sommes à moins de 60 km et nous allons donc traîner un peu !
Le temps ce matin n’est pas le soleil éclatant des jours derniers. La montagne est couverte de brume, nous aurons peut être de la pluie ! Les affaires de pluie sont prêtes. Pas de soleil éclatant mais au fil des kilomètres nous sommes trempés de sueur il fait très lourd.
Nous traversons des plages tout le long de notre étape. Une grande ligne droite de plusieurs kilomètres qui en définitive n’est pas trop lassante. Les hôtels à plusieurs étoiles se succèdent les uns après les autres pas vraiment de place pour le petit peuple semble t il dans cette contrée ! Bon ils sont bien gentils les riches mais ils nous cachent la mer ! Nous apercevons de temps en temps la mer qui est un peu démontée contrairement aux jours derniers. A l’approche de Viareggio le paysage change, les maisons sont moins cossues, c’est la grande ville. Nous traversons Viareggio assez rapidement et nous voilà maintenant sur la route de la tour penchée. Des maraîchers, des cultures de fleurs et de plantes grasses et enfin nous arrivons à Pise, direction la tour … quelques minutes plus tard c’est tout de même un choc La Voilà ! C’est vrai qu’elle est belle cette tour. Nous resterons des heures à visiter la place. Bon nous ne sommes pas les seuls !
Nous rencontrons un couple de hollandais, voyageurs à vélos pour un mois, partis d’Amsterdam ils rentrent chez eux samedi en train au départ de Livorno. Les hollandais sont des spécialistes du voyage à vélos. Je vous passe les détails techniques sur leurs vélos. En gros pour faire rapide l’homme me dira que c’est le genre de vélo que l’on achète qu’une fois dans sa vie. Je veux bien le croire. Nous nous dirigeons ensuite tous les quatre vers le camping à proximité de la Tour de Pise.
Camping nickel étonnant car jusqu’à maintenant nous n’avions pas eu de chance avec les installations touristiques italiennes. Nous rencontrons au camping un couple de français avec leurs petits enfants monsieur et madame Rossi. Très sympathiques, monsieur Rossi étant d'origine italienne, ce couple livre tous les secrets de la région. Nous suivrons ses conseils. ils nous donnent quelques ficelles pour la suite de notre voyage. Madame Rossi suivra nos aventures sur notre blog.
La Tour de Pise est vraiment impressionnante. Nous en avons fait le tour plusieures fois et de partout elle fait de l’effet. Sous le soleil elle est d’une grande beauté. On ne se lasse pas de poser les yeux dessus. Peut être habituel pour certain mais pour nous c’est une des premières fois que nous avons ce genre de sensation.
Le soir nous retournerons à Pise center une ville très vivante la nuit et nous nous posons une nouvelle fois près de la Tour superbe soirée.
Sestri Levante à Marina di Massa
29 Juin 2011
Bonjour,
Nous vous avions quitté au soir de notre arrivée à Sestri Levante. Nous nous sommes posés dans cette grosse ville. Alors pourquoi ? En premier nous avons trouvé un camping certes pas très luxueux mais situé à 800 mètres du centre ville. Important aussi de temps en temps de voir du monde nous aimons bien !
Siestri Levante est une ville qui semble être assez riche. Les façades sont toutes ou pratiquement toutes refaites à neuf, peintes. Au passage nous avons assisté à la restauration d’une partie d’une façade. Une artiste refaisait soigneusement les dégradés de couleur marron qui donnent cette impression de volume de la 3D quoi ! Bien entendu des églises parfaitement entretenues aux quatre coins des rues. Le centre ville est sillonné par des pistes cyclables bien agréable pour nos promenades du soir. Ces journées de repos sont parfois un peu longues mais nécessaire afin de ne pas nous lasser du vélo même si tous les jours nous avons sous les yeux depuis le début de notre périple des paysages très différents.
En repartant de Sestri Levante nous le savions la route allait être très dure puisque nous abordions les Cinque Terre. Parvenu à Vernaza nous avions notre compte ! Nous avons pu apprécier la beauté d’une partie de ce parco nationale, dans sa partie maritime. Les villages traversés se ressemblent un peu et nous décidons d’un commun accord d’écourter la visite à Vernazza. Là nous prenons le train qui nous avancera jusqu’à La Spézia. Nous avions un peu envisagé cette solution. En regardant sur un site des campings nous avions remarqué le manque de camping dans cette dernière partie, parco nationale. Reposés nous avons repris la route ensuite en direction de Pise.
Et hop, voilà encore une farce de notre Tomtom qui nous dirige sur un raccourci à sa manière au dessus de Ponti di Arcolo. Je crois que je n’ai jamais vu des pentes aussi raides ! En haut de la pente un homme sort de chez lui. « Vous avez besoin de quelques choses » dit il quand il comprit que nous étions français. Eh bien si vous avez de l’eau ce ne serait pas trop mal monsieur. L’homme demande « mais que faites vous là dans ces collines, vous êtes perdus » Eh bien c’est lui qui nous a amené là monsieur ! en lui montrant notre tomtom. Bon avec le recul nous n’y pensons plus mais c’est vrai que nous étions un peu en galère !
Ponti di Arcolo fin du marché nous nous jetons sur le dernier camion commerce encore ouvert et prêt à boucler. Un poulet et ce que vous voulez Monsieur « ok le tout pour 6 euros ». Nous avalons notre poulet grillé, nos croquettes frites de pomme de terre et d’autres choses mais nous ne savons pas quoi mais c’est assez bon. Nous descendons ensuite sur la route principale en bord de mer. Au loin nous apercevons la montagne creusée, blanche. Nous sommes près de Carrara. La blancheur des montagnes ce n’est pas de la neige mais ce sont les failles de l’exploitation des fameux marbres de Carrara. Si l’on regarde ces montagnes on pourrait croire que la source est intarissable. C’est vrai que l’exploitation dure depuis des siècles. Et pourtant à savoir si cette ressource comme toutes les ressources naturelles n’est pas en péril. Nous prendrons le temps d’en apprendre plus. Nous longeons la mer donc nous passons très près du port lieu d’expédition des blocs de marbre. Des centaines de blocs sont prêts à être embarqués dans de gros cargos, leur destination nous est inconnue.
Après quelques kilomètres le long de la mer nous stoppons nos montures devant un hôtel très rococo, une vieille demeure familiale. Le prix de la chambre est correct c’est moins qu’un bungalow dans un camping p…..donc c’est bien. Une femme nous accueille très sympa cette dame. Sa petite fille nous offre de l’eau fraîche sortie d’un tuyau avec lequel elle est en train de jouer. Nous ne comprenons pas très bien toute la conversation mais c’est sûr cette dame a une grande admiration pour sa petite fille ! Normal comme nous pour Tom et Noa, d’ailleurs Catherine sort leurs photos qu’elle a dans sa pochette de guidon. Le soir arrive vite et nous sommes assez tôt au lit.
Nous sommes maintenant en Toscane.
Alors bonne soirée et à bientôt… si nous pouvons car nous n’avons pas tout le temps l’occasion d’un accès internet pour donner de nos nouvelles.
A plus
Catherine et Gabriel
mardi 28 juin 2011
De Recco à Sestri Levante via Portofino
27 Juin 2011 :
Nous avions prévu que le parcours dès le départ serait très dur. En effet, en traçant l’étape sur openrunner il y avait beaucoup pourcentages importants. Ces pourcentages sont bien sûr durs pour les montées mais aussi pour les descentes eu égard aux poids de nos vélos chargés, donc prudence. Durant l’étape nous avons pu vérifier openrunner connaissait bien le quartier. Une pente jamais à moins de 7ou 8 % et allant jusqu’à plus de 15%. Nous avions prévu de monter en poussant nos vélos. C’est exactement ce que nous avons fait. Nous avions aussi prévu d’avoir une vue superbe au fil de notre ascension. Alors sur ce plan là fantastique. Nous avons pris notre temps, pas mal de photos et nous en avons aussi pris pleins les yeux. Sûr qu’en voiture ce genre de parcours n’a pas le même intérêt. Mais cette montée n’a tout de même pas duré des heures. Après une descente dans les demeures de luxe, nous sommes arrivés à St Margherita de Ligure. Un gros bourg station balnéaire, des monuments à tous les coins de rue du monde et du beau monde. La station, comme les précédentes paraît très riches. Les façades peintes sont de toutes beautés. Nous devions de notre route pour nous rendre à Portofino. Portofino, un petit village où nous sommes même priés de laisser nos vélos au parking, nous passerons outre. Un plaisir cet accès à Portofino, la route surplombe la mer le long des rochers. Ce lieu, point central du parc naturel du même nom, est très prisé. Mais tout le monde n’y v pas à vélo donc il y a tout de même un peu de circulation. Les plus heureux sur ce point sont les passagers d’un énorme paquebot de croisière qui a stoppé ses machines juste en face du petit village. Les navettes en bateau organisent le débarquement d’une multitude de touristes qui semblent nord américain.
Nous repartons assez rapidement de ce petit paradis envahi tout de même mais bon le paradis c’est comme çà ….Nous revenons sur nos pas, nous pensions avoir une fin d’étape cool eh bien pas du tout. Bon certes la montée vers Rapallo était prévue mais alors entre Rapallo et Chiavari, là un petit enfer, des montées énormes ! Bon physiquement très dures elles nous ont permis de voir encore des paysages magnifiques, des villas avec piscine surplombant la mer à environ une cinquantaine de mètres, une belle récompense tout de même.
Passée cette petite épreuve sous la chaleur, nous roulons maintenant vers notre destination finale Sestri Levante. La ville nous paraît énorme nous ne sommes plus très habitués à autant de monde et surtout reviennent les Piaggios encore des centaines.
Nous avons décidé de rester un peu sur cette ville. Nous sommes bien installés dans un camping un peu vétuste mais propre et qui à l’avantage d’être à 800m du centre ville.
Nous l’avions remarqué depuis Genova mais nous ne voyons plus tous ces drapeaux italiens aux fenêtres que nous avions vu dans le Piémont. Est-ce là les signes de la proximité de la frontière pour cette région piémontaise ou l’expression d’un nationalisme pur et dur. Je ne sais pas !
Pour finir je pense que nous avons tout juste passé les 1000 KM . Nous avons fêterons çà demain car ce soir nous sommes un peu fatigués !
Au matin nous visitons la ville. Nous allons poser nos fes… ici un jour
A plus
Catherine et Gabriel
lundi 27 juin 2011
Recco Sestri Levante via Portofino
dimanche 26 juin 2011
De Varazze à Recco
26 juin 2011 :
Au soir de cette nouvelle étape nous savons où nous avons atterri. Nous sommes à Recco au pied du petit parc national de Portofino, aux portes des Cinque Terre. Vous ne connaissez pas ? Eh bien nous non plus jamais même entendu parlé sauf par E lors de notre arrêt à Mirabeau dans les Alpes de Haute Provence. Bien pour les Cinque Terre un genre de parc naturel avec des villages préservés de l’urbanisation. C’est que nous avons lu ! Bon nous verrons bien plus tard.
Alors l’étape d’aujourd’hui, une pure étape côtière avec en plus la traversée de Genova, une grande ville et à vélo c’est très grand une ville portuaire avec des ports pétroliers, de plaisances, de croisières etc…
Au matin nous ne sommes pas surpris par cette côte. Assez semblable à notre côte d’Azur avec en plus des plages privées ou payantes, des parasols en location mais par rangées entières et puis des Piaggio, beaucoup de piaggio, des petits, des gros, de toutes les couleurs, des piaggio camionnettes où s’entassent souvent le chauffeur et une passagère le visage collé contre la vitre. La côte est belle très belle même. La route suit la côte au plus près et donc nous avons des montées suivies de descente et des descente suivies de …. Cela jusqu’à Genova.
Nous l’attendions cette grande ville, elle est là et pour un moment. Les premiers faubourgs sont assez pauvres, des quais, des entrepôts vétustes que nous longeons. Nous sommes dimanche, il n’y a pas d’activités. Mais l’état des lieux ne nous fait pas penser qu’il puisse y avoir ici en ces lieux de l’activité ! Quelques quais et indications nous font penser que nous avons vu le port , départ des bateaux pour la Corse, la Sardaigne etc…La poursuite de notre route nous montrera que nous avions mal vu.. Cette ville comme toutes les villes à vélo semble interminable. Au détour d’une jetée nous nous attardons pour admirer une très vieux bateau vestige des conquêtes génoises. Peu après sur un quai énorme est amarré un monstre des mers. Un bateau de croisière énorme, des barres HLM flottantes dans lesquelles il n’y a pas de délinquance etc… Au soir, parvenus à Recco nous verrons ce monstre des mers reprendre sa route au loin. Direction toujours centre ville nous approchons, la misère des quais s’éloigne, la place est laissée à la luxure des magasins de grandes marques. Les bâtiments, les monuments, les églises tout est refait à neuf. Au pied d’une superbe église en marbre nous dégustons une glace à l’italienne. Un homme s’approche, il prend place à côté de nous. Nous engageons la discussion. L’homme, voyageur à vélo, a remarqué nos bagages et pour cause ! Par la suite nous saurons que c’est un jeune allemand. Son voyage à lui c’est simple il est parti pour une dizaine d’année! Etonnant 10 ans ce n’est pas rien. Je lui demande si il compte travailler durant toutes ces années. Eh bien non me dit il ! Bon il compte dix ans car il a fait un parcours, un genre de tour du monde et en faisant environ 70 km par jour cela fait …10 ans. Nous tombons d’accord c’est une approximation qui ne veut rien dire ! Il nous laisse l’adresse de son blog.www.world-bike-tour2011.de . Nous nous quittons en nous souhaitant bon voyage près avoir échangé quelques aventures, ficelles du voyage à vélos et renseignements utiles de toutes sortes.
Peu à peu nous quittons genova mais pas encore nettement sur les plages ! Nous décidons sur les conseils de Tomtom de quitter la route principale. Direction tout droit et là ce n’est pas du gâteau. Nous mettons plusieurs fois le pied à terre dans les petites ruelles de la banlieue de Genova. Merci Tomtom de nous avons fait prendre cet itinéraire fréquenté pratiquement uniquement par les locaux. Nous rejoignons la côte un peu avant Nervi. Ensuite du gâteau point de vue route, bord de mer quelques arrêts.. et nous voilà arrivés à Recco. Nous n’osons nous aventurer plus loin. Devant nous des montagnes ! C’est le début des Cinque Terre nous trouvons un hôtel pour ce soir. Hôtel en bord de mer, nous irons manger au bord de la plage le plat local des P…
A plus
Catherine et Gabriel
samedi 25 juin 2011
De Ceva à Varazze
25 Juin 2011:
L’étape d’hier était un régal. Et nous vous disions sauf l’arrivée à Ceva qui disions nous était une ville p…. Eh bien il nous faut immédiatement rectifier notre texte. En fait, la ville vue en soirée alors que nous étions fatigué n’avait aucun intérêt. Finalement au petit matin après une bonne nuit, un bon petit déjeuner et sous le soleil cette ville n’a plus le même visage. Avant de repartir nous apprécions les reliques de notre hôtel. En traversant de nouveau la ville nous traînons dans les petites ruelles qui nous semblaient si terne hier soir. Au revoir Ceva à peut être jamais.
Ceva est dans un trou donc dès le départ nous grimpons dur, très dur, trop dur pour notre chargement. Nous avions eu l’occasion hier soir de voir l’altimétrie de notre étape du jour jusqu’à Savona sur le site openrunner.com. Nous partions de 320 m grimpions jusqu’à un peu plus de 700m puis descente jusqu’à 300, environ pour finir un peu de montée et ensuite descente directe jusqu’à Savona. Openrunner ne se trompe guère et nous avons bien fait tout cela. .
Nous sommes dans les Alpi del Mare. Alors dans Alpi del Mare bien sûr il y a Mare donc super nous allons plonger dans la grande bleue. Mais avant il y a Alpi ce qui veut dire que nous ne sommes pas encore sortis des Alpes donc des pentes encore très raides nous attendent. Par contre nous n’aurons pas de gros cols à passer alors patience et tout ira bien.
Point culminant de notre étape du jour MONTEZEMOLO un peu plus de 700 m. Nous remarquons au passage que nous pourrions remplacer le deuxième E par I eh bien c’est ce que nous avons fait et pour cause vue la pente !
Après Montezimolo deux tunnels sont annoncés pourvu que l’on ne nous refasse pas le coup d’hier ! Les paysages sont fabuleux la route est facile c’est maintenant un régal. Nous nous arrêtons au marché de Carcare. Comme à l’habitude des melons etc… nourriture assez légère tout de même pour le corps mais pas pour le vélo ! A la sortie de Carcare, un homme dans un bistrot me fait des grands signes. Je réponds « Salut » de la main mais il insiste vraiment et nous dit de faire Stop. Nous comprenons très rapidement. C’est le patron du bar un admirateur. Il nous fait comprendre en gesticulant des bras « je vous invite, venez boire un verre, vous voulez quoi gratis » dit il ! L’homme insiste vraiment, nous stoppons. Les questions fusent en italien que nous ne comprenons pas vraiment. Nous commandons deux panachés. D’autres suivront sous l’insistance de l’homme heureux de découvrir notre voyage, le parcours le temps que nous allons mettre. Nous avons un nouvel ami. Viennent ensuite les petits toasts deux assiettes que nous sommes obligés d’accepter ; Un cycliste s’arrête, il parle un peu français. Il nous confie qu’il aimerait avec ses amis de vélos faire le tour d’Italie, visiter la France etc… un peu le rêve que nous vivons. Nous restons à Carcare un bon moment. Difficile de repartir mais nous sommes très courageux et nous reprenons la route. Les premiers kilomètres sont très lents, la route monte mais de toutes manières ils auraient été lents.
La descente folle sur Savona s’amorce. Impossible de nous rappeler mais que c’était confortable.Nous fondons donc sur Savona. Une grande ville comme nous n’en avions pas traversé depuis longtemps. L’effet est immédiat. Par chance il doit être deux heures de l’après midi et les rues sont désertes, une chance ! les premiers quartiers sont sans intérêts. Arrivent ensuite le palais du gouvernement les promenades près de la plage. C’est très net clean. Nous avions envisagé Savona comme étape mais nous poursuivons notre route le long de la côte. C’est assez beau. Ce qui frappe ce sont toutes les plages privés ou peut être payantes. Nous dégustons une grosse glace italienne. Elle passe bien il fait très chaud.
Nous avons dans l’idée de camper. Nous nous lançons à la recherche d’un camping. Il n’y en a pas trop même très peu. Deux à la sortie de Savona. Ils sont complets mais les gérants trouvent toujours de la place pour une petite tente pour une nuit. Les prix sont exorbitants. Nous refusons les deux propositions. Après plusieurs kilomètres sans voir ni camping, ni chambre libre nous arrivons à Varazze. Il n’y a pas de camping, nous cherchons un hôtel ou une pension de famille. Après beaucoup de demande nous trouvons enfin à 18H30 une chambre pour la nuit, en demi pension. Très content nous ne dormirons pas dehors ce soir, en fait c’est le WE et tout est plein !
La pension est confortable, un bon repas tout va bien. Le soir nous nous dirigeons sur le bord de plage pas difficile à trouver tout le monde se dirige vers la promenade du soir. Assis maintenant sur un banc nous nous livrons à notre passion commune, regarder passer les gens ! C’est vrai que c’est bien un banc devant la mer. Nous voyons défiler beaucoup de gens, nous n’en avions pas vu autant d’un coup depuis longtemps. Les filles sont jolies, certaines sont bien cuites. Les beaux italiens cheveux dans le vent qui ne souffle pas déambulent devant nous. Et puis il y a le reste, les gens communs en vacances, du pays, qui profitent de la fraîcheur du soir.
Nous en connaissons un autre petit banc sur une petite placette dans les PO et nous l’aimons bien aussi. Chut ne lui dîtes pas que nous avons posés nos fesses sur un autre banc et italien en plus ! Ce soir nous veillerons pas mal très agréable soirée
Alors demain nouvelle étape destination le sud prochain arrêt inconnu.
Catherine et Gabriel
vendredi 24 juin 2011
De Beguda à Ceva
24 juin 2011
L’hôtel Bellavista à Béguda est vraiment à recommander et si en plus vous avez fait une journée de vélo là c’est un très bon hôtel.
Au matin le soleil pointe déjà sur les montagnes, la vue est superbe. Pourtant nous ne nous enthousiasmons pas nous sommes prudents. Les deux derniers jours avaient eux aussi bien commencé alors…
Nous programmons notre guide électronique mister Tomtom pour Savona rien que çà plus de 100 kms par les chemins. Nous allons bien voir maintenant ce qu’il a dans le ventre mister Tomtom. Pas de problème il nous trouve un chemin, il trouve toujours ! Maintenant à nous peut être de suivre avec nos montures !
Nous prenons la route de Cunéo rien d’exceptionnel c’est pratiquement la seule. Nous nous rapprochons de centre urbanisé, pas mal de circulation, des ronds points, des feux rouge etc…enfin toute la panoplie de la ville. Nous n’avons fait que quelques kilomètres et déjà la circulation nous pèse. Tomtom dans sa version italienne a dû sentir tout cela. Nous bifurquons brusquement dans une zone pavillonnaire, très chic d’ailleurs. De grosses maisons bien entretenues, façades neuves nous ne sommes pas dans les quartiers pauvres de la commune. Nous quittons cette zone en direction de la campagne et là notre tomtom l’italien il s’est vraiment distingué. Pas un seul véhicule croisé pendant des kilomètres, des descentes des montées légères et sur les flans la montagne. D’après ce que nous avions vu nous devrions sortir des montagnes en nous dirigeant vers Cunéo. Exact pas de gros dénivelés. Au passage vers midi nous nous arrêtons faire quelques courses dans un super marché. Banal c’est vrai sauf que ce supermarché est un vrai monument.
Alors les petits chemins tranquilles tout a un fin ! Tomtom nous dirige maintenant sur des petits chemins mais alors pas du tout tranquille. Il faudrait pouvoir programmer l’animal pour éviter les côtes à plus de 10% !
Nous nous hissons sur le piton de Vasco. La vue est superbe et en plus à la vitesse à laquelle nous roulons nous avons bien le temps d’apprécier. Comme dans beaucoup de village l’église trône au milieu du village. Nous arrivons ensuite à Vicoforte. Cette ville abrite un sanctuaire superbe. Nous prenons le temps de visiter l’endroit. Nous ferons peu de photos afin de ne pas déranger le prêtre en train de faire une petite conférence sur le lieu. en italien !
Après cette pause culture nous reprenons sous la conduite de Tomtom notre route vers Savona. Bien entendu nous n’y serons pas ce soir c’est certain. A la sortie de Vicoforte nous sommes stoppés, un tunnel interdit aux piétons et aux vélos. Alors Tomtom tu nous fais quoi là ! pas vraiment de mal juste une grosse montée et une grande descente et nous retrouvons le chemin initial sans problème. Vint ensuite Lesogno. Oui je crois car comme on dit « nous sommes sortie de la carte ». Bon c’est vrai nous avons notre guide mais tout de même. Donc à Lesogno la catastrophe ! Ce village semble coupé en deux. Un nouveau tunnel interdit à la circulation cycliste et là nous avons dû faire un peu moins de 10 kms pour retrouver notre route. Ce n’est pas grand-chose mais après la journée et avec les pentes raides à monter c’est très très désagréable. Enfin nous sommes de nouveau sur le chemin de Ceva. Mais nous nous inquiétons un peu. Après tous ces détours avons-nous bien passé ce foutu tunnel. Nous interpellons un cycliste qui venait en sens inverse. Nous sommes dans une montée très dure donc à pied, l’homme lui est à fond dans la descente. Il fait mine de ne pas nous voir et à notre grande surprise il freine. L’homme plus que sympathique revient vers nous en se hissant à la force du mollet. Merci brave homme d’abord alors la question est simple y a-t-il une galeria en allant vers Ceva ? Non tout est ok OUF. Gracie mile !
Ceva la ville tant attendue se dessine. Au premier abord cette ville n’attire pas mais alors pas du tout. Eh bien plus nous avançons moins nous sommes comblés. Très vite nous réalisons que ce sera notre étape de ce soir ville p….. mais ville qui nous permettra de dormir dans un bon lit etc… Oui nous avons décidé de faire hôtel. L’hôtel nous le trouverons à l’entrée de la ville. Alors si il y a un hôtel « rococo c’est bien celui là ! Bagnos (phonétiquement) dans le couloir en ligne, etc… bon c’est vieux mais c’est propre. Le soir nous sortons visiter un peu la ville des fois que …. Non non rien. Ah si il y a la forteresse et elle est célèbre. L’empereur Napoléon Premier y a fait sa halte 9 probablement en remontant sur Paris à la suite de son séjour à L’île d’Elbe. Oui ce doit être çà ! Bon sinon après avoir fait le tour du centre ville pas de problème rien à voir ! Une ville étape !
Bon demain nous devrions être à Savona sur les bords de la grande bleue. Nous prendrons alors notre temps si d’une part le temps est beau et si nous trouvons une base pour notre repos.
A plus
Catherine et Gabriel
jeudi 23 juin 2011
de Barcelonnete à Béguda ( Italie)
De Barcelonnette à Béguda
23 Juin 2011 :
Ce soir l’Italie mais avant le col de Larche au départ de Barcelonnette. Le temps est beau dès le matin, une bonne journée s’annonce.
De la fenêtre de l’hôtel nous pouvons apercevoir ces montagnes gigantesques. Quelques parts dans ces hauteurs un petit col nous attend au dessus de la commune de Larche. Nous arrivons !
Le temps de prendre un petit déjeuner qui n’a que le nom d’ailleurs peu de café et pour aujourd’hui nous aurions souhaité un peu plus, nous nous apprêtons. Et voilà le temps tourne et une belle averse vient nous planter à l’hôtel. Au bout d’une heure la pluie cesse mais le ciel reste chargé ! Pas de doute nous sommes en montagne. Alors voilà allons nous, comme hier, nous faire une petite matinée de pluie. Nous partons tout de même en direction du col de Larche. Hier midi des personnes avec nous avons discuté nous ont informé que le col de Larche était interdit aux vélos. Nous verrons ! De toutes manières les alternatives ne sont pas nombreuses pour nous détourner de ce col et les autres routes si elles nous mèneraient en Italie seraient presque infranchissables avec notre chargement. Le col de Larche est semble t il le plus accessible.
Un premier arrêt à Jauziers, pain au chocolat café enfin un grand bon café. Des cyclistes dopés s’interrogent sur notre parcours. Bon ce n’est pas du tout le même voyage c’est tout alors il ne faut pas comparer c’est tout simple !
Les premiers kilomètres sont encourageants. La pente est douce, pas beaucoup de voitures et de camions. Au loin se dessine face à nous dans la montagne une route sur laquelle les véhicules que nous apercevons sont très petits. Si c’est là que nous allons, il va y avoir du sport ! Quelques centaines de mètres plus tard col de vars tout droit, col de Larche à droite c’est là voilà maintenant nous sommes au pied du ….col de Larche. Pour fêter çà la pluie nous arrose de plus belle. La pente est forte, surprenante. A flan de montagne la route s’engouffre dans la vallée de l’Ubaye. La pluie ne nous quitte pas. D’ordinaire notre petit équipement de pluie résiste bien aux pluies fines. Là cela dure et nous décidons de mettre les ponchos. Catherine n’aime pas trop pédaler avec le poncho pour ma part cela ne me gêne pas le principal est d’être protégés de la pluie. Bien entendu cette averse qui dure ne nous facilite pas la montée. Nous faisons des haltes. Le temps va-t-il s’arranger comme hier. Passé midi nous n’avons pas beaucoup d’espoir de voir le temps se lever. Nous poursuivons. Petit à petit nous parcourons tout de même des kilomètres. Nous sommes maintenant très prêt du but. Le soleil parvient à percer nous aurons beau temps jusqu’au sommet. Altitude un peu plus de 1990 m le temps est beau. Nous avons été rattrapé dans la montée par trois hollandais qui se couvrent pour redescendre côté français.
Un petit mot sur l’interdiction du col de Larche au vélo. Au pied il y a deux panneaux l’un interdit l’accès aux piétons, l’autre aux cycles. C’est clair par contre nous n’avons pas vu de panneaux écrits et signifiants ces interdictions. Alors si l’on a pas son code de la route on fait quoi ? Simple effet de procédure. En attendant parvenu au sommet nous avons vu une dizaine de cyclistes en tout. Par contre les panneaux annonçant les dénivelés aux cyclistes sont là ! En bref c’est interdit mais les cyclistes… par contre pas de piétons rencontrés.
Bien couverts, secs, contents nous nous lançons dans la descente. Le début est pratiquement plat nous ne pédalons pas mais c’est juste. Assez rapidement la route prend de la pente c’est parti ! Là prudence avec le chargement. Le paysage est bien entendu fabuleux. Une succession de 20 lacets fait le bonheur de nos sens. Alors 20 c’est sûr il y a des panneaux indicateurs. Un grand tunnel arrive. Toujours stressant un tunnel à vélo. Nous pouvons tout voir. Un automobiliste qui klaxonne, le bruit des roulements des camions, le noir sans voir le bout du tunnel. Dans celui-ci rien de tout cela. Le tunnel est très long et l’éclairage est bon sur la totalité. Nous n’avons pas été dérangé lors de notre passage dans ce tuyau perforant la montagne. Très impressionnant, le silence dans ce tuyau. Nous effectuerons ensuite peut être une bonne trentaine de kilomètres en descente sans pédaler. La route progresse dans la gorde probablement creusée par la rivière. Nous sortons peu à peu de cette gorge et au loin se dessine la plaine de Cunéo.
Pour plus de sécurité nous stoppons à Béguda non loin de Cunéo. Cette vertigineuse descente nous a permis de faire un peu plus de 90 kilomètres dans cette journée. Au programme ce soir hôtel, bon repas et un gros dodo.
A demain
Nous n’avons pour le moment aucune idée du parcours
Catherine et Gabriel
mercredi 22 juin 2011
De Seyne à Barcelonnette
Voilà le matériel est plié la tente mouillée dans le sac nous repartons de Seyne. Autant le camping des Prairies est sur le plat que la commune de Seyne, charmant village de montagne, se caractérise par les pentes de ces ruelles. Nous parvenons tant bien que mal à la boulangerie, première étape. Dès que nous abordons les premiers lacets à la sortie du village la pluie redouble nous faisons une pause sous un abri. Quelques centaines de mètres plus loin nous surplombons un chantier de voirie. Les ouvriers s'affairent malgré la pluie battante. Des conditions de travail dangereuses, à tout moment les engins pourraient verser dans le vide. La jeune fille au commande de l'engin maîtrise parfaitement sa machine ainsi que les hommes sur la route d'ailleurs.A travers le bruit de son monstre elle hurle ses ordres aux hommes de mains.Avec grâce elle manie son volant à tout moment le tracteur pourrait glisser dans la pente directement dans le village.
Bon nous le savions nous aurions c’était certain de la pluie lors de notre voyage. Il fallait bien un premier jour, c’est aujourd’hui ! Nous poursuivons vers le Col St Jean. Nous avons eu le nez de nous arrêter à Seyne nous n’aurions pas pu nous lancer sur ces pentes hier soir. Nous nous arrêtons beaucoup afin de ne pas être trop trempés et trop frigorifiés. La pluie est maintenant assez forte du côté du Col St Jean. Nous croisons un ou deux cyclistes presque aussi heureux que nous ; Si si heureux malgré la pluie le paysage est tellement extraordinaire. Un nième arrêt et nous nous retrouvons dans une espèce de conteneur à carton, très pratique pour se protéger de la pluie.
Quelques kilomètres plus loin nous abordons la descente. La pluie tombe de plus belle. La chaussée détrempée est assez dangereuse mais nous redoublons de vigilance. Vers le milieu de la descente peut être nous surplombons le lac de Serre Ponçon …impressionnant. Malgré la pluie et la grisaille le spectacle est magnifique. Le bleu turquoise du lac éclaire le fond de la gorge. Au bout d’une descente où l’on se dit que nous sommes dans le bon sens nous laissons le lac sur la gauche pour pénétrer dans la vallée de l’Ubaye. Amis cyclistes c’est vraiment un régal même sous la pluie mais alors prudence prudence ! Là de la pluie nous décidons un arrêt restaurant au Lauzet. Cet arrêt nous a réchauffé, la pluie a cessé, le ciel n’est pas encore clair mais cela viendra….peut être.
La montée vers Barcelonnette n’est pas très dure, elle est même assez facile et en plus le temps revient au beau. Nous arrivons assez tôt à Barcelonnette. Ce soir nous prendrons le temps de faire un tour en ville. Nous logerons place de l’église face à cette montagne que nous aborderons dès demain matin via le col de Larche. En ville lors de notre promenade le panneau « Col de Larche 32 KM » nous laisse perplexe. Mais bon nous sommes à environ 1130 m le col est à un peu plus de 1990 m sur 32 Km ce ne doit pas être la mer à boire…. Bon enfin nous vous raconterons demain ou plus tard.
A bientôt demain nous serons en Italie
Catherine et Gabriel
De Mirabeau à Seyne
21 Juin 2011 :
Aujourd’hui une grande journée ! Alors pourquoi ?
Premièrement c’est ma dernière journée de travail, un grand jour non ! Ensuite c’est la fête de la musique. Et puis surtout cela fait une semaine que nous sommes partis. Nous devrions fêter tout çà.
Dès le matin au déjeuner nous reprenons nos discussions avec E. Toute la famille petit à petit se lève pour aller soit travailler à l’hôpital ou au lycée. Direction Dignes lieu de toutes les activités, une quinzaine de kilomètres à parcourir en voiture pour la maman ou en bus pour le petit collégien qui en cette fin d’année se serait bien passé de cette journée supplémentaire. E lui avec son petit souci de santé reste à la maison comme sa fille. Nous discutons du parcours de notre étape du jour. Dans la préparation nous avions envisagé un parcours qui après Dignes nous amènerait sur le col du Fanget. E ne nous conseille pas ce passage qui pourrait être très pénible avec notre chargement. A la sortie de Dignes direction la D900A, pente très douce et un paysage fabuleux qui déroule au détour de chaque virage. Les clues se succèdent, clue de Barles, clues de Verdaches. Alors c’est quoi une clue ? D’après le paysage se doit être une faille ou une gorge. Nous prendrons le temps de vérifier tout cela plus tard. Pas de doute que le lecteur va le faire immédiatement. A Barles trois musiciens installent leur matériel pour la soirée de la fête de la musique. Nous profitons pour faire un arrêt. Je demande aux musiciens si ils ont bien répété pour ce soir. Pas de problème c’est non on verra bien et puis nous n’avons jamais joué ensemble ! La sono est installée sur DS cabriolet peinte au couleur savane zèbrée. Une bonne ambiance se dégage de ce petit groupe. L’un des musiciens a construit un instrument atypique. Des pierres plates suspendues sur trois ou quatre étages. Une vidéo est disponible nous vous ferons partager la scène.
Sur les conseils de quelques passants nous faisons plusieurs arrêts près de sources fraîches toutes plus bonnes les unes que les autres. Vidage de bouteille à chaque fois remplissage d’une eau très fraîche bienvenue sous la chaleur. Douche des pieds pour Catherine, c’est vrai que l’eau c’est la vie. Nous approchons du Vernet où nous rejoignons la route principale qui mène au lac de Serre Ponçon. Pour ce soir, nous allons prendre notre temps et passer le Col de Maure, nous passerons la nuit au camping de Seyne, les Prairies superbes installations pas chères du tout. Nous aurions pris un bungalow mais la location pour une seule nuit n’est pas proposée dommage mais pas important. Nous rencontrons deux cyclotouristes canadiens. Bien sûr nous échangeons nos expériences les parcours, un peu le matériel enfin un peu tout. Les deux gars sont en France depuis le début du mois de juin. Arrivés à Marseille, ils vont en direction du Nord vers Les Dolomites en Italie puis l’Autriche et la Suisse. L’un des deux doit reprendre l’avion à Bâle, l’autre poursuivra sa route durant cinq à six mois en Europe. Bon vent à eux.
Au final cette dernière journée de travail a été très très agréable j’ai même fini plus tard qu’à l’habitude comme quoi quand on est bien ! Merci encore à E et à sa famille pour l’accueil et les judicieux conseils et à très bientôt.
Le 22 juin au matin : La nuit a été comme à l’habitude très bonne. Catherine trouve le sol un peu dur. En fait une question d’habitude peut être ! Au petit matin nous sommes réveillés par un grand coup de tonnerre ; Nous avions presque oublié que nous n’étions plus en Camargue ou dans les plaines ensoleillées du Midi mais bien en montagne. Une grosse averse sous la tente c’est parfois très agréable d’autant qu’elle ne va pas durer très longtemps enfin nous l’espérons. Le temps s’éclaircit bon difficilement mais un peu tout de même. Sur notre parcours les deux jours à venir devraient être les plus difficiles si l’on regarde les altitudes à passer après Barcelonnette. Pas d’inquiétude en fait il n’y aura pas d’étapes dures car nous n’aurons pas d’étapes longues, c’est bien ce que nous avons décidé. Depuis Mirabeau nous avons fait une soixantaine de kilomètres. Pour rejoindre Barcelonnette, où nous attendent N et sa famille nous n’avons qu’une quarantaine de kilomètres à parcourir. Par contre des kilomètres de montagne qui pourraient être pénibles, E nous a prévenu nous serons sur une route unique. Pas d’alternative nous devons contourner les pentes de la montagne Blanche, des sommets à 2400 voire 2500 mètres et là pas de route. Nous verrons bien….
A plus
Catherine et Gabriel
De Forcalquier à Mirabeau
De Forcalquier à Mirabeau
20 juin 2011
Malgré notre soirée au camping nous sommes au petit matin très reposés. Avec l’effet fatigue, la convivialité du lieu et des responsables du camping nous avons veillé un peu, manger d’excellentes pizzas comme j’ai du déjà vous le dire et aussi nous avons goutté la liqueur de thym une spécialité du pays. Le thym fait bien dormir. Au petit matin rien n’y parait plus.
Nous saluons notre voisin. Un anglais que nous avons le sentiment de connaître. Hier soir en arrivant j’ai immédiatement reconnu cet homme. Nous l’avions rencontré il y quelques années au camping à Ganges. Nous étions je crois en ww et lui en vélo comme aujourd’hui. Je lui ai demandé mais il ne se rappelle pas vraiment. Pour ma part j’ai bien reconnu son vélo. A Ganges nous avions peu échangé et à Forcalquier pas plus …. Alors peut être la prochaine fois !
Bref au petit matin nous ne nous pressons pas. L’étape d’aujourd’hui doit nous mener à Mirabeau, un peu moins de 50km. Par contre ce sont peut être les premières pentes un peu fortes que nous rencontrerons. Nous quittons donc maintenant le Lubéron. Nous retrouvons des vaches dans les champs. Dès que nous sommes au dessus de Forcalquier le panorama est magnifique. Au loin les imposantes montagnes vont se rapprocher toute la journée. Nous redescendons vers la Durance (une nouvelle fois) dans une descente très raide. Agréable de prendre un peu, même beaucoup de vitesse. Attention cependant le vélo chargé part très vite. Nous croisons un randonneur à vélo dans la montée. Les têtes se font signe. L’une dit « bon courage » l’autre dit « vous avez de la chance ». pour cette fois nous sommes dans le premier cas …. Et c’est très bien !
Parvenus à la Durance que nous longeons quelques kilomètres nous faisons une halte dans un hôtel bord de route pour demander de l’eau. Le gars très sympathique accepte bien entendu et engage la conversation. Deux minutes plus tard nous admirons son élevage d’inséparables. Son fils un passionné des oiseaux élève depuis toujours toutes sortes de volatiles. Nous nous installons confortablement dans le bar. Le patron du bar dit à son fils « je pars avec eux ». le fils réplique « je te paye le vélo de suite si tu veux ». Ce genre de réflexion peut faire penser qu’un récent litige est venu perturber la bonne entende de cette petite entreprise. Mais il n’y parait rien tout de même. Nous repartons un bon moment plus tard. Quelques kilomètres plus tard nous ne pouvons laisser « les pénitents des Mées » sans faire un petit arrêt, histoire d’en savoir un peu sur ce phénomènes. En fait je vous conseille de faire quelques recherches sur le web pour en savoir plus. Nous roulons maintenant la fameuse route Napoléon. Mirabeau approche. Au détour d’un virage direction Mirabeau. E et sa famille nous accueillent pour ce soir dans le cadre de Warmshower. J’ai le souvenir de post au sujet de E. « Comment se fait il que les cyclotouristes habitent toujours en hauteur » Ce dernier kilomètre est terrible, court mais terrible. Mais alors une fois arrivé l’accueil de cette famille fait tout oublié. Bien sûr nous pourrons rendre l’accueil sympathique mais alors pour ce qui est du panorama …impossible. Nos nouveaux amis sont prévenus immédiatement. La soirée est super. E et son épouse préparent des grands voyages qui sont pour le moment remis pour de multiples raisons. Les enfants, comme la plupart des enfants ados ne semblent pas vraiment intéressés. E est sur le chemin de la guérison suite à une intervention nécessitant un peu de repos et surtout pas de vélo. Mais nous avons bien senti la forte envie de voyage. Nous serons contents de penser à eux tout au long du voyage. D’ailleurs les conseils de E nous ferons dès le lendemain passer une superbe journée que nous raconterons dans notre prochain article.
A plus
Catherine et Gabriel
mardi 21 juin 2011
De Lagnes à Forcalquier
19 Juin : Aujourd’hui nous devrions faire la meilleure des étapes depuis notre départ. Les conditions climatiques, le dénivelé, et surtout le paysage tout est positif
Les conditions climatiques sont très bonnes. Soleil chaleur certes mais ce n’est pas un problème sur ce parcours. Vent fort mais nous devrions l’avoir dans le dos la plupart du temps et de toutes manières toujours favorable.
Le dénivelé n’est pas nul mais nous ne serons sur les pentes un peu fortes qu’en fin de parcours et elles ne seront pas très longues.
Et puis le paysage le Lubéron qui doit être l’un des plus beau paysage en France.
Mais avant de repartir nous admirons l’intérieur très marqué par la culture asiatique de T qui nous a permis de passer une très bonne soirée très enrichissante. Nous nous permettons de mettre quelques photos de son intérieur.
Dès le départ nous sommes sur le chemin d’une très bonne journée. Nous osons même les collines du Lubéron et quelques raccourcis. Assez rapidement nous ne pouvons résister au petit café en terrasse sous un platane. Ce qui rend notre progression assez lente. Il est vrai que nous sommes contemplatifs et que la chaleur nous ramollit tout de même un peu. Le long du parcours nous apprécions les mas visibles de la route, superbes demeures en pierre entourées de parcs ornés de scultures, de bassins et de fontaines. Un peu avant 11h, nous décidons de rejoindre la voie verte du coteau nord du Lubéron. En effet, nous sommes dimanche et la circulation automobile devient dense.
Avant d’aborder cette voie nous rencontrons un pèlerin portugais et sa compagne, à pied avec une charrette.. Nous stoppons quelques instants pour un échange. Ils effectuent un pèlerinage St Jacques de Compostelle Roma ! Bon pourquoipas par contre je leur indique qu’ils ne doivent pas être dans le bon sens. Je n’ai pas bien compris la réponse mais le pèlerin semblait convaincu ! Nous laissons un ou deux euros pour permettre à ces gens de manger un peu.
Passage sur la voie.
Enfin la voie verte formidable invention de cette ancienne voie ferrée transformée en piste cyclable. Aucun véhicule jusqu’à Forcalquier pensons nous . En fait vers Cereste la voie aménagée cesse mais le parcours empreinte de très petites routes. Bon le seul problème est que les camping-carristes utilisent aussi ce parcours. Quelques kilomètres et nous décidons de rejoindre la départementale.
Nous stoppons pour acheter des fruits sur le bord de la route. Des cyclistes en promenade nous questionnent sur notre voyage. Ils veulent tout savoir bon sympa mais… une des dames me dit avoir un vélo de 8 ou 9 kilos etc…. avec des trucs comme çà etc.. ; bon bref et le prix …. Bien sûr rien à voir avec nos engins. Nous repartons. Catherine me demande si j’ai remarqué la marque du vélo de la dame « Louis Vuitton. Bon nous sommes dans le Lubéron !
Lentement nous arrivons en fin d’après midi à Forcalquier. Ce soir camping bien sympathique et des pizzas très fines comme on les aime, un petit coup de rosé du pays bien frais …. Une bonne journée comme nous le pensions
A plus
Catherine et Gabriel
lundi 20 juin 2011
dimanche 19 juin 2011
De St Gilles à Lagnes
Au petit matin de ce 18 juin la route nous appelle (je sais c'est pas bon mais je ne suis moi-même pas bon dans ce domaine). Avant de relater notre journée comme ne pas avoir une nouvelle fois une pensée pour nos amis de St Gilles G et JA. Un grand merci à tous les deux pour leur fabuleux accueil couschsurfing. Petit message personnel pour G : je garde précieusement tes deux épingles à linge en bois qui me rendent bien service. En fait pour que tout le monde comprenne. J'ai troqué avec G une épingle à linge en plastique contre deux épingles à linge en bois. La première est inefficace et ne mérite pas d'approcher la moindre corde chaussette ou culotte. Elle ne saurait boucher les narines d'un nez. C'est le cana dry de la pince à linge…. Les deux autres par contre ont belles allures. Quand G les a amené pour faire l'échange j'ai tout de suite remarqué leurs lignes marquées par le temps. Pas usées, pas patinées mais au regard des années de service qui défilent. Ce sont des épingles camarguaises. Elles ont dû affronter le Mistral, peut être la Tramontagne, les forts orages du midi et finalement leurs lignes sont intactes comme au premier jour. Elles ont du en maintenir des vêtements de travail à nos amis exploitants agricoles. Bien sûr leur robe s'est ternie comme un vieux meuble laissé dehors sans protection particulière. La mécanique est encore très belle le ressort en fer majestueux n'a pas perdu de son éclat, aucun point de rouille. Passée l'émotion du premier contact je dispose ces outils de chaque coté de mon tomtom. Leur rôle sera désormais de maintenir Tomtom dans sa pochette plastique fixée sur ma sacoche de guidon. Bien sûr, elle seront soumises à de multiples contraintes le soleil, peu de pluie je l'espère. Par contre, comme nous elles devraient faire un beau voyage, suivre des routes sans fin, respirer l'air des contrées traversées, le bois caressé par la petite brise constante dans le voyage à vélo.
Ah oui alors donc nous voilà fin prêts à partir devant le logis de nos amis. Une petite pluie fine accompagne ce petit moment. Nous ressortons de la propriété par le même chemin de terre longeant de nouveau cette superbe allée bordée de gigantesque pins parasols je crois. Le Tomtom se met alors en crise. «faîte demi tour dès que possible » , une fois deux fois. Bon c'est bon nous restons dans la même direction. Tomtom voulait nous faire passer par les chemins de terre. Pour ce matin pas question certes la pluie fine n'a pas détrempé les sols rouges mais ils sont légèrement humides et dès le matin ce ne serait pas très agréable. Nous rejoignons donc la départementale direction le Lubéron. La petite pluie fine s'arrête très rapidement. Après quelques kilomètres sur la départementale notre ami nous dirige vers des petits chemins de traverse bien agréable. Tiens en fait le Tomtom n'est pas rancunier Des vignes le long du chemin « costières de Nîmes » si j'en crois les enseignes disposées le long de la route. Puis viennent les arbres fruitiers chargés lourdement de leur gros fruit plein de soleil, des pêches des abricots et autres fruits à noyaux. Bien sûr c'est tentant de tendre la main. Mais nous savons par expérience que cela ne sert à rien. Les fruits du bord de route sont je pense toujours ramassé dès qu'ils sont à maturité. Nous avons donc devant nous de très jolis fruits mais qui ne nous apporterons pas les saveurs attendues. A la croisée d'un chemin nous stoppons devant de superbes chevaux. Un mâle blanc nous fixe. Puis probablement confiant il reprend ses exercices matinaux. Ruade, crinière au vent accélération repos récupération on dirait bien qu'il y a un cycle dans tout cela. Assistons nous à l'entraînement d'un athlète de haut niveau. Ah mais non en fait il doit faire le beau. Dans la parcelle mitoyenne nous apercevons une superbe jument accompagnée de son poulain. Très haut sur leurs longues jambes ils avancent doucement en se frottant l'un contre l'autre. C'est le calin du matin. Nous sommes restés un bon moment à observer ces bêtes pleines de grâce. Satisfaits et détendus nous poursuivons notre chemin. Au bout de quelques kilomètres petit à petit la circulation devient dense raisonnablement mais un peu plus que la normale. Tomtom se fâcherait il ? Il nous mène maintenant dans les bagnoles. Traversée du pont sur la Durance, Beaucaire Tarascon mais il est devenu fou ! Bon cet excès de folie ne va pas durer longtemps et rapidement nous allons vers Châteaurenard retrouver la sérénité. Dans ses excès Tomtom nous a permis tout de même d'admirer les deux châteaux celui de Tartarin et celui du renard. La folie passée nous apercevons le Lubéron ses paysages extraordinaires. Le Ventoux au loin se dessine dans le ciel. Le village de Lagnes, destination du jour, apparaît bientôt sur les coteaux. Le long du chemin désormais ce sont de superbe mas tout prévoyant et possédant un bassin bleu dans lequel l'eau filtre comme une source. Les vieilles pierres sont rigueur même si l'architecture est moderne. Nous arrivons devant la maison de notre canapé couchsurfing. T nous avait prévenu « Bienvenu à vous deux, c'est là, la maison est ouverte faites comme chez vous à très bientôt » Contrairement aux indications nous attendrons T. Nos contacts précédents avec T avaient été très sympathiques. Nous passerons une agréable soirée chez T. Un voyageur amoureux de l'Asie du Sud Est. Son logis un palais asiatique un temple des anciens … fabuleux….. une fois de plus dans la différence.
Un petit regret pour cette étape nous avons loupé les Alpilles ; Tomtom la prochaine fois t'est viré !
Bonne journée à tous
Catherine et Gabriel
samedi 18 juin 2011
vendredi 17 juin 2011
Des Matelles à St Gilles
Nous ne pensions pas nous perdre avec Tomtom mais quelques fois nous avons des doutes sur le choix de notre guide. Plus inquiétant il n'y a pas de route pour la direction indiquée, même pas un petit chemin de terre. Peu importe Tomtom est un bon calculateur et il nous redirige assez vite sur la bonne voie. Par contre ce matin encore du chemin de terre pas vraiment roulant. Sur le moment cela n'a pas vraiment d'importance c'est même assez plaisant sauf la petite côte à la sortie de je ne sais plus où ! Sans vraiment de carte à consulter et longeant l'agglomération de Montpellier à bonne distance nous avons l'impression de ne pas avancer. Nous sommes diriger sur les hauteurs de Prades le Lez, charmante pente très raide et de superbes villas cachées sous les pins. Sur la rare parcelle disponible de ce que nous appelons un lotissement nous pouvons lire nom du propriétaire X superficie du terrain 14850 m², surface au sol 200 m², donc finalement de petites maisons sur de grands terrains. mais pour le moment pas de chantier. Notre route toujours déserte file entre les pins, fini les vignes du moins pour le moment. Le temps est moins ensoleillé qu'à l'habitude et notre progression est plus agréable d'autant qu'aucune voiture ne vient nous troubler. Premier troupeau de taureau la Camargue approche et en plus c'est moi qui a les sacoches rouges. Je tente de persuader Catherine que son vélo aurait meilleure allure orné de mes superbes sacoches de ce rouge que l'on ne trouve nul part ailleurs mais rien n'y fait.
Une journée qui s'annonce bien. Eh bien non ! Passé Castries nous nous dirigeons vers Lunel. Notre machine d'orientation nous dirige sur la nationale 113. Nous ne pensions pas qu'il nous ferait un coup pareil. Bon finalement nous faisons confiance à la machine et nous ne serons sous le flot des voitures camions et autres engins que quelques kilomètres mais que ce fût pénible. Et pourtant d'ordinaire nous sommes habitués à la circulation. En trois jours de chemins de terre, de vignes, de petites routes plaisantes et sans voiture serions nous déjà accro à la tranquillité? Je crois bien que oui ! Ces quelques kilomètres sont avalés rapidement et nous passons Lunel. Quittant Lunel nous quittons aussi la nationale infernale. Prochain village, Marsillargues l'occasion de faire une pause et peut être d'acheter un melon ou deux, des champs de melons et des vignes s'étalant devant nous. Pas de vente avant Marsillargues dommage! Dès l'entrée dans le village nous sommes attirés par l'animation de la rue principale. Au détour d'un virage nous tombons sur de grosses grilles en fer permettant manifestement d'interdire l'accès aux rues adjacentes. Des protections anti manif, de nouvelles mesures destinées à protéger nos petits de l'invasion de je ne sais quoi, des tests de sécurité, mystère ! L'animation devient plus audible et nous croisons des jeunes habillés de blanc faisant un footing dans les ruelles ! Bon pourquoi pas après tout on est tout de même pas obligé de se mettre en short ou survêtement pour faire un footing ! Nous ne tardons pas à comprendre quand nous nous retrouvons sur la place du château envahie par une gigantesque arène de grilles énormes, les mêmes qui bouclaient les rues du village. Renseignements pris l'entraînement des jeunes à la course camarguaise débute dans 15mn . Le bouclage des rues est prévu lors des lâchers de taureau et là ce sont bien des taureaux pas des vachettes. Nous prenons place dans les gradins. De la musique traditionnelle mais pas de olé. Le spectacle débute. Neuf taureaux sont prévus pour l'entraînement d'aujourd'hui. Les jeunes garçons sont dans l'arène, les jeunes filles sont sur les bancs. Ils échangent de petits signes et nous devinons les couples ainsi formés. malgré le courage de certain, certaine détourne la tête Nous écoutons tranquillement les dialogues dans le public sans savoir vraiment ce que nous allons voir. Après la présentation de ces jeunes gens entre en scène le premier taureau. Il ne semble pas très impressionnant.... vue des gradins ! Les hommes en blancs s'affairent à exciter cet amas de muscles. L'objectif de la course est assez simple. Sur la tête le taureau à la base des cornes des petits fils blanc appelés " glands" entre les cornes "la ficelle" et au milieu la fameuse cocarde de couleur rouge. A l'aide d'un crochet les 'raseteurs' ces fameux hommes en blanc doivent accrocher ces objets. Ils sont récompensés par des primes offertes par le public, les commerçants etc...La petite vidéo jointe et quelques photos à voir si nous arrivons à les installer.
Nous passons un agréable moment, encourageant les raseteurs. Le public est ravi, les hommes en blancs voltigent au dessus des barrières et parfois même très souvent les masses noires des taureaux franchissent à leur tour les murs de bois censés mieux protégés les coureurs. Les bonnes choses ont une fin. Nous reprenons tranquillement notre route. Assez rapidement nous apercevons des ramasseurs de melons. Une vente au public ne doit pas être très loin. Quelques mètres plus loin s'ouvre à nous un mas. la vente est accessible. Deux gros melons viennent équilibrer le chargement avant de Catherine. Une femme s'inquiète et nous questionne sur notre parcours, le vent d'aujourd'hui etc.... A proximité de vauvert, nous circulons sur une piste verte superbement aménagée le long de ce qui doit être le canal d'irrigation. Nous avons encore une vingtaine de kilomètres à parcourir. Au final nous devrions parcourir aujourd'hui une bonne soixantaine de kilomètres mais bon information sans importance.
A proximité de St Gilles nous prenons contact avec G... une couchsurfeuse qui a eu la gentillesse de nous accueillir pour cette nuit à venir. Nous arrivons dans cette superbe propriété, exploitation agricole totalement bio. G et AJ des personnes avec lesquelles nous échangerons toute la soirée sur divers sujets tous très intéressants. G pour sa part ayant eu une multitude de métiers tous aussi différents les uns que les autres. AJ nous faisant partager sa passion pour la culture bio et ses voyages à Madagascar dans le but d'aider au développement de cette agriculture respectueuse des sols. Le lendemain matin après une très bonne nuit, un bon petit déjeuner nous reprenons la route vers notre prochaine étape le Lubéron.
catherine et gabriel
Un petit souci temporaire pour mettre la vidéo sur le site ... à suivre
De Conas aux Matelles
mercredi 15 juin 2011
De Narbonne Plage à Conas
Au soir de cette deuxième étape impossible de faire le petit texte du jour alors pas très grave ce sera ce matin. C'est évidant mais bon il faut le dire nous n'aurons probablement pas les moyens d'écrire tous les jours. Bon enfin nous aviserons.
Je pense tout de même que nous ferons notre possible. Pourquoi ? Tout simplement ces petits échanges sont très agréable à lire pour nous et je ne crois pas me tromper en disant que la famille, les amis, les anonymes sont contents de nous passer un petit mot.
Alors cette deuxième journée eh bien pas si mal ! Après un petit déjeuner très sympathique en compagnie de Daniel qui a eu la gentillesse de nous accueillir chez lui nous avons pris la route direction Conas un petit hameau à côté de Pézenas. Au départ pas vraiment une étape longue donc nous prendrons, c'est une habitude , notre temps. Nous franchissons l'Aude aux Cabanes de Fleury. Nous étions déjà passés par cette route l'année dernière mais dans l'autre sens. Autre sens et vent différent à la fin de la journée où nous étions un peu fatigués un souvenir pas très plaisant ! Eh oui il y en a !. Cette année, le matin, reposés et le vent dans le bon sens cela change tout ! Que du bonheur ! Une route agréable avec un peu de marais, un petit canal, des bateaux. Le soleil est toujours là et la journée va être chaude. Alors les mains au dessus du guidon papillon c'est vrai que nous sommes bien. Cette décontraction doit un peu agacer tout de même ! De temps en temps nous sommes réveillés dans notre rêve par le bruit d'un moteur en rage. Imaginez la scène: deux vélos progressant lentement dans un paysage paisible. Les pilotes des deux roues ne semblent pas s'affoler. Les regards vont de droite à gauche admirant le paysage. Derrière ces deux trainards un véhicule motorisé puissant et au volant un individu qui refuse de roulé à moins de 20 km/h. Bon en plus doit il se dire ces deux emmer.... prennent bien leur temps etc... en plus ils semblent un rien provocateur ! Voilà une rencontre de deux mondes bien difficile à faire cohabiter. Alors je vous dis tout de suite que nous sommes aussi pilotes d'automobile, nous nous sommes déjà retrouvés derrière des vélos et c'est vrai que l'on a l'impression que ces cyclistes provoquent. Mais bon leur comportement n'est pas du tout ce que l'on pense ! Merci pour eux à l'avenir. Ah oui aussi pas de klaxon merci. Qu'il soit de rage ou d'encouragement le klaxon reste très pénible pour les cyclistes.
La progression lente et le départ tardif fait que nous sommes bientôt vers midi. Les cabanes des pêcheurs de coquillages tombent à point. Nous dégustons huitres, crevettes, gambas au frais des premiers pins parasols rencontrés. Une bonne petite halte où nous apprécions la fraîchaur des fruits de mer.
Nous passons à proximité de Valras plage et un hop un petit arrêt sur la plage. L'eau est fraîche mais très agréable. Après cette petite halte encore ! eh bien oui pourquoi pas! notre tomtom va nous guider à travers la campagne par les chemins de terre malgré tout toujours roulants. Un bon truc ce tomtom tout de même. Nous rejoignions le canal du midi à Villeneuve les Béziers. Là cette fois c'est le petit paradis du vélo. Nous rencontrons un randonneur ou deux juste un petit sourire au croisement de nos deux montures. Et voilà des petits regards d'encouragement qui en disent longs. Passé Portiragnes après quelques kilomètres de chemins de terre nous quittons le canal du midi direction le Nord. Tomtom va nous mener tranquillement à Conas à travers les vignes. 18 heures, centre ville de Conas, un puit, trois bancs, des platanes muriers nous sommes arrivés. Rolland nous accueille dans une superbe maison en chambre d'hôtes. Nous passerons une agréable soirée avec notre guide. Une petite visite de la cité de Molière, un bon repas au pied de ces murs chargés d'histoire avec en plus les voix des saltimbanques animant la ruelle. Bon au final comme d'habitude il y a pire !
A bientôt
catherine et gabriel
mardi 14 juin 2011
Une bonne première étape
Le plaisir de rouler libre sans contrainte.
Notre guide tomtom nous a mené d'Elne à Narbonne Plage par le parcours cycliste ! Chemins dans les vignes un peu peur de casser le matériel mais bon en faisant attention pas de problème. Bordures de grandes plages ventées certes mais pratiquement désertes. Nos compagnons du jour, le soleil fort toute la journée et le vent. Faible au départ il s'est bien renforcé comme d'habitude aux environs de Port Leucate, Leucate etc... Là sont apparus les surfeurs et autres kiteurs ( ce ne doit pas être correct). Ils sont en général grands blonds aux cheveux longs, yeux bleus et combi ww. Je m'étais fait une autre idée du kitsurfeurs ( tient ce doit être bon écrit comme cela). Nous nous n'avons que le combi ww resté à la montagne ! C'est un bon début non !
Nous avons rejoint ensuite le canal de la Robine. Un nom connu de nous mais nous n'avions jamais circulé sur ses rives. Bon du vent certes mais un revêtement correct. Classique paysage des canaux, la voie cycliste fait environ un mètre cinquante de large. Le canal doit lui avoir une largeur d'une dizaine de mètres et c'est tout plat. Quelques oiseaux sauvages en pleine nature c'est très paisible. D'un côté le canal et de l'autre des marais, c'est très reposant en fait. Nous avons croisés quelques vélos en promenade mais pas de randonneur.
Sortie du canal nous avons pris la direction de Narbonne Plage. Là sur les 15 derniers kilomètres que du bonheur le vent dans le dos ! Et jusqu'au soir le soleil nous a grillé . Soleil, vent de face tout ce qu'il faut pour vite avoir soif et nous étions un peu juste malgré tout. Mais bon à retenir pour la suite de notre voyage.
Au final une première étape comptabilisée à 100 kms. Cela n'a pas vraiment d'importance mais bon nous regardons tout de même... je pense plus à l'usure du matériel. Nous devrons peut être changer quelques pièces sur nos montures dans quelques temps.
Sinon c'est tout de même formidable le voyage à vélo. Je pensais au départ que cette étape n'allait pas nous procurer trop de plaisir et en fait tout de même nous en avons eu tout au long de la journée. C'est toujours çà de pris !
Pour finir, à la fin nous étions bien crevés et nous étions contents quand le tomtom a dit " tournez à droite et dans 25 mètres vous êtes arrivés". Cà nous connaissions mais quel plaisir que de la bonne fatigue. Nous sommes ce soir les hôtes d'un membre " couchsurfing". L'accueil a été très sympathique.
Il ne nous ...me reste qu'à vous souhaiter une bonne nuit. catherine dort déjà !
Demain nous quittons la zone du vent. Probablement encore des vignes peu de kilomètres compte tenu de notre rendez vous à Pézenas. Nous trainerons donc un peu plus et profiterons pour visiter quelques sites.
A plus
Catherine et Gabriel
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lundi 13 juin 2011
Nos vélos, nous et notre amie fidèle
Il était temps que nous présentions nos compagnons d'aventure: nos vélos
Pour les puristes ce sont des vélos Winora Domingo dont vous pourrez voir les équipement technique sur le site du constructeur.
Donc nous voilà la veille du départ au pied de la cathédrale d'Elne. Nous nos vélos et notre future accompagnatrice, fidèle amie de toujours à laquelle nous pensons toujours bien fort.
dimanche 12 juin 2011
demain le départ !
Alors passez vous même une bonne journée.
Bon finalement le temps a tourné et nous n'avons pas eu la belle journée attendue. Par contre une bonne journée pleine de bon temps entourés de nos amis et accompagné d'une superbe paëlla maison
dimanche 5 juin 2011
Le grand jour approche
Bonjour,
En effet le grand jour approche et il se fait beaucoup attendre ! Nous sommes sur la dernière semaine de préparation normalement tout devrait être OK .... sauf ce que nous avons oublié.
En attendant, nous passons quelques jours auprès de nos deux petits amours de petits enfants. Bien sûr les plus agréables et les plus tout...
Dans ces derniers jours, les quelques tracas administratifs que nous avions se sont réglés correctement. Ce n'est pas rien car nous nous rendons compte que l'esprit doit être bien libre ! Probablement l'envie de vivre pleinement cette petite aventure.
Nous scrutons sur Internet la météo dans le sud.. pour le moment ce n'est pas terrible. Mais bon sans importance cela s'arrangera. Nous savons bien que durant ces mois de voyage nous aurons des périodes météos difficiles. La chaleur probablement mais aussi la pluie ce qui à vélo n'est pas très agréable. Par contre, ce voyage se faisant sans contrainte de durée le facteur météo perd de son importance. Il pleut on s'arrête en fait c'est assez simple !
Voilà quelques lignes juste avant le réveil des deux petits amours alors on vous laisse A bientôt